L´atmosphère est au pessimisme dans ces milieux professionnels: Ce ne sont que cris d´alarme et appels au secours les plus apocalyptiques de cette panique intellectuelle. Voilà quelques années (bloguistes) que je tire la sonnette d´alarme pour attirer l´attention sur le délabrement (et non pas la crise) - la nuance nous échape quelques peu - coté production télévisuelle portuguaise ou francaise.
Des pertes télévisées qui rondes quelques milions et nous menace d´un «écroulement identique à celui du cinéma» dans les rapporteurs de la Commission des Affaires culturelles nous établi un rigoureux diagnostic de la maladie dont souffre notre industrie, sans d´ailleurs être entendu cette fois plus que les précédentes 8). Parmi les divers symptômes significatifs de «pourrismement» par défaut: Les finances! Les budgets trop stérile ayant entraîné la faillite ou l´échec commercial de productions ambitieuses (c´est-à-dire succès insuffisant au regard du budget engagé); la précarité de la situation matérielle et financière; la reprise en charge de la distribuition des produits ne va-t-elle pas en pâtir?! Ce diagnostic est accablant en effet.
Ces propositions impliquent évidement un changement de politique générale et pas seulement une modification de la politique de création télévisuelle). Cependant, la dernière d´entre elles, fait depuis longtemps l´unanimité chez les producteurs indépendants. La situation en France n´est plus possible! Oui, mais au Portugal l´est-elle? Les responsables de la télévision (étatique oú pas) se défendent en affirmant que les torts sont partagés. Pourquoi se refuser à voir que la télévision indépendante joue son rôle en diffusant ce qui est du spectacle, mais aussi de la culture, que les films qu´elle programme sont bien souvent meilleurs que ceux qu´on peut voir dans les salles.
Les responsables d´une politique qui aboutit à écraser le cinéma sous une fiscalité scandaleuse sont bien aises de voir les gens du cinéma s´enliser dans une fausse querelle avec la télévision. Par ailleurs, s´il est indéniable que la TV programme, ici au Portugal, trop de films (au détriment d´une veritable politique de creation télévisuelle), on se demande pourquoi distribuiteurs (et producteurs 8) lui bradent leus films à bas prix, se faisant ainsi en quelque sorte concurrence à eux-mêmes. Il y a dans cette querelle beaucoup de confusion. Beaucoup de mauvaise foi aussi.
Après nationalisation de banques piégées ou non totalement satisfait d´exploiter doublement une fiscalité abusive sur ses deux chaînes de télé (RTP1 et RTP2), dans son mode à la fois archaique, poétique et impérieux, l´Etat portugais en arrive maintenant, vers la suppression d´une (autre) scandaleuse mesure «susceptibles de favoriser la démocratie télévisuelle pour réintroduire sa liberté d´iniciative et de circulation dans le système», à suggérer un douteux investissement, au titre d´un exercice étatique précédent bien trop précise et claire, sur une chaîne (de télévision) indépendante (TVI).
Un argument «culturelle» gouvernemental mi-doublé, mi-sous-titré, qui laisse un Président de la République très peu convaincu. Une explication détaillée plutôt mal encaissée.
Beaucoup d´irresponsabilité enfin lorsqu´on écoute les méthodes de tutelle, déjà connaisseuses d´un «apport nouveau» mettre en évidence les mécanismes qui mènent à quelconque autre trame..
Au nom d´une industrie privée encore pas détroussée par l´Etat (scénariste):
Monsieur le Premier Ministre, à notre tour, si vous le permettez, remontons dans le monde antédiluvien (ou l´Age d´Or, si vous préférez), nous allons vous conter une fable archi-connue comme au temps du cinéma muet ou à l´époque de 1973 sans pour cela faire indifférement de poulets de gauche ou de droite, celle de la poule aux oeufs (d´or) de ferraille!