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6.06.2011
SOUS LA FÉRULE DE LA PAROLE
Une caméra développant la « traversée des apparences » des faciès grimaçants, en plein coeur du cinéma muet, c'est le pouvoir absolu d'un soupire malin ou ridicule, d'un sourcil ou d'une bouche qui se crispe, d'un regard (la stratégie des regards) engoissé ou obsessionnellement redoutable. C'est aussi une prestation historique - de l'acteur - particulièrement guignolesque forçant l'intrigue drolatique ou encore un geste facile suggérant l'horreur ! À cela devait se greffer, jadis, un tas de clichés pour des raisons de grossissement du tissu (extra-)narratif, jusqu'a revêtir des aspects visuellement moins signifiants. C'est aussi un genre aujourd'hui totalement ignoré des jeunes générations de cinéphiles.
S'il y a un ordinaire du cinéma, on le cherchera d'abord dans ce qui a dominé si longtemps, dans ce qui aujourd'hui encore émerge du passé, dans le cinéma classique. Pas plus que la modernité, un classicisme - légendaire - du cinéma ne se laisse enfermer dans des dates, dans des définitions. On peut le définir par la fiction, par la mise en scène et la dramaturgie, par la transparence, par l'adéquation entre un mode de production et un mode de vision, par l'excellence dans le moyen, qu'importe : chacun en a sa définition, mais le cinéma classique existe, et il est américain !
Si désormais, le cinéma, qu'il soit français ou portugais (pour ne citer que les filmeurs qui me sont les plus proches), a pour idéal d'offrir au spectateur un monde de rêve, autant dire qu'il symbolise l'épreuve du langage complet (la télévision et le Net font d'ailleurs l'objet de notations équivalentes dans de nombreux cas). Précisément, cinématographiquement, il y a quelques décennies (...) le classicisme - diplodocus - américain a connu au moins un événement majeur, une véritable révolution, celle du parlant. Or, cette révolution a beaucoup tranché, comme toute révolution, mais d'abord et paradoxalement, dans l'image cinématographique. L'image muette était souvent tentée par l'Image, la métaphore, le figuré sinon le figural. Justement, le parlant est vu aujourd'hui, fréquemment, comme une sorte d'affranchissement de l'image, laissée libre de sereinement représenter le monde sans en véhiculer la lourdeur signifiante, et répondant enfin à cette supplique muette des personnages de l'écran : qu'on les dote de la pièce manquante « la parole ». Comme une mise en valeur par les teintes vives des dialogues !
« On ressent à la longue comme un agacement du mutisme obstiné de ces silhouettes gesticulantes. On a envie de leur crier : Mais dites donc quelque chose ! » (Brisson, 1908)
C'est-à-dire, pleurs, rires, colère, effroi, doit se produire sans la strangulation du silence. Le mime n'y suffit plus, il y faut une réalité sensible, presque tangible, que la prise puisse prendre, et donc, de nouvelles techniques d'acteur « sous la férule de la parole ». En gros plan, qu'est-ce qu'un acteur ? Un corps qui se déplace, qui mime, qui vaut pour une représentation chez qui cohabitent finement les extrêmes du silence assourdissant et de l'expression à mi-chemin? Éventuellement, dans certaines variantes comme la méthode Stanislavski, un être souffrant, exprimant, tâchant par tous les moyens de signifier qu'il vit, qu'il est en proie à des émotions. Bref, un corps, dans toute sa complexité. Hors du cinéma, l'art de l'acteur prendra parfois, pour avoir prêté excessivement attention à ce corps, des allures de rituel, d'ascèse ou de chamanisme (comme dans le théâtre européen de l'après-guerre). Parlons-en des années soixante : du point de vue (...) de la voix, dans le ciné américain, la « Méthode » (Strasberg) était devenue un mot de passe, un dogme ou même un miracle ; mais souvent, aussi, ses efforts contorsionnés ont été compris comme la preuve de son impuissance à produire réellement du corps. Aussi bien, aucune esthétique pratique du cinéma n'a-t-elle jamais été fondée sur une réelle considération du corps des acteurs.
Mais revenons à la prise.. qu'est-ce que la prise ? Le mot suggère la capture : il faut attraper quelque chose, mais quoi ? Du naturel, de la réalité, indéniablement, et ce qui obsède tous les acteurs dans les
débuts du parlant, c'est de réussir à être naturels tout simplement ! L'idée a beaucoup circulé dans la conception hollywoodienne, elle a assurément hanté les acteurs durant tout l'âge d'or. Mais la prise ne capture pas seulement du "naturel", ou du moins elle ne le capture pas seul. Ce qu'elle prend, c'est aussi le « contraste du temps qui passe ». Le passage du temps au naturel. Évidence ?! Pas entièrement. Le ciné a certes été inventé pour représenter avec le temps, des sautes, que le simple passage du temps.
Effectivement, pas de mots assez durs pour l'onéreuse et obérante visualité de l'image muette. A l'avènement du film parlant, le Serial (à ne pas confondre avec Série: suite d'épisodes complets mettant le même héros en scène) fut sans doute le genre cinématographique à franchir le cap difficile de la mutation avec le plus d'aisance.. J'en profite: La Universal Production, déjà spécialisée dans ce domaine depuis 1915, sera la plus grande productrice de Serials parlants, dépassant même en quantité - mais certainement pas en qualité - la célèbre Republic Pictures. La Columbia se classera troisième.
Bon, cela dit, les cinéastes - embourgeoisés - d'aujourd'hui n'ont rien à envier à l'époque Chaplin-Charlot, Lloyd, Keaton ou Langdon.. bricolant leurs textes, tirant à la ligne (ou la retirant). Toutefois il reste à noter vis-à-vis des textes (sous distribution étrangère) : en vérité, exceptés les plus méfiants, de nombreux cinéastes voient leur scénarios - sous-titrés - piégés par des traductions particulièrement infidèles. Ils oublient bien trop souvent que l'excelente traduction s'avère indispensable pour juger de la qualité de l'oeuvre ou le seul témoin de son authenticité ou originalité. À mon avis, à l'académisme en géneral, il n'y a pas de grands ou de petits sujets, comme « sous la férule des moindres détails » de l'audiovisuel, plus le texte est petit, plus on doit le traiter avec grandeur !
Laetitea
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1.07.2010
Convaincre pour Vaincre
(Convencer para Vencer)
Ici debute la série d´images (…) du cancer que je souhaite poursuivre aussi sur ces réseaux (Internet). Néanmoins, une remarque concernant ce compte, pour le moment du moins, assembler ici tous les fragments en une construction cohérente est impossible alors qu´il y manque tant de pièces essentielles.
Enfin, l´accroissement d´efficacité de la lutte contre le cancer doit maintenant passer par la compréhension du phénomène. Les clés du passage de la cellule à la tumeur, au niveau du tissu néoplasique sur molécules synthétisées qui déclenche la transformation cancéreuse, puis à la maladie et à la fatalité de son évolution (naturelle) nous sont trop inconnues. On observe, on constate, on décrit, certe, mais on ne comprend toujours pas la «carte d´identité de cette maladie». Les interrogations sur ce langage codé pourssuivent. Autre exemple: “ la cause inconnue qui a entraîné une diminution des cancers de l´estomac est peut-être la même qui est responsable de l´augmentation des cancers du côlon ” selon l´Institut d´Oncologie Portugais (IPO).
Si tous les processus tumoraux étaient causés par des virus, l´histoire de l´oncogenèse serait assez simple. Mais à part quelques exceptions, dont le promoteur viral attribué à des hématosarcomes (lymphomes de Burkitt, etc) ou tout autres indispensables à la mise en route de la cancérisation primitive du foie, col utérin, etc.., les cancers surviennent dans l´espèce humaine sans l´intervention de virus. On connaît deux ordres de facteurs qui favorisent la genèse de cancer: les radiations, depuis le début du siècle dernier avec l´éclosion de cette maladie chez les premiers radiologues, et certains produits chimiques, depuis l´observation du cancer du scrotum des ramoneurs par Percival Pott en 1775.
La maladie cancéreuse est un concept général qui englobe tous les cas et symbolise l´unité fondamentale du Cancer. Les (nouvelles) mesures de prévention, reposantes sur la grande diversité des tumeurs qui diffèrent par leur localisation, leurs histologie, leur évolution, pronostic et traitement à un stade précoce. Il s´imposait de mettre de l´ordre dans ce «fouillis» faussement anodin. Après le passage de la maladie cancéreuse à la collection ardonnée de cancer, la démarche, logique selon moi, voudrait que chacun d´eux soit abordé séparément sous la nomenclature antomique et histologique codée de l´OMS, dont le vaste chapitre consacré à l´oncologie (CIM-O). La classification TNM (destinée à l´usage pragmatique quotidien en clinique) n´est plus discutable. Enfin il y faudrait une bibliotèque entière en ouvrages spécialisés.
Tout compte fait, PRÉVENIR est à l´ordre du jour. L´efficacité des thérapeutiques anticancéreuses est le résultat d´une «lutte contre la montre» entre le diagnostic et la maladie. Cliniquement parlant, paradoxalmente, ce dépistage (prématuré) des cancers, à leur tout début, présentant des difficultés qui en rendent l´application très limitée. On attache de plus en plus d´intérêt à une catégorie de lésions qui, sans être malignes (…) par elles mêmes, peuvent faire le «lit du cancer». Par ailleurs, quels que soient le siège, l´aspect et la nature de la lésion d´origine, bien que ces cancer in situ soit des lésion (hiperplasie, métaplasie, etc..) ambiguës qui embarrassent les cancérologues, comme dans un monde magique de dessins animés sans réalité sensible, les (dé)marches portugaises (Maratona BTT; Corridas EDP; etc..) ne suffissent plus! Cette situation en est le centre de toutes études cancérologiques (préventives) et mérite une action éducatrice attentive efficace en cohabitation des comportements - rebelles - humains. La plupart de ceux-ci, comparables à l´impasse HIV, piétinent obligatoirement sur la faille de raisonnement (disciplinaire) sans une (la) véritable «révolution culturelle»..
En attendant on ne peut se fonder que sur l´observation des groupes humains caractérisés ou sur la multiciplité des hipothèses. Les rôles du tabac, de l´alcool, de l´hépatite virale, du virus de Epstein-Barr (mononucléose infectieuse) et Sida sont solidement établis, oui, mais n´ont pas, sauf pour la vaccination contre le virus de l´hépatite ou l´épidémiologie récente (H1N1), abouti à des mesures de prévention efficaces. Sur ce point, tout le monde a son mot à dire! Cancérologues, bien entendu, mais aussi chirurgiens, radiologistes, biologistes, statisticiens, sociologues, voire juristes et moralistes. Certains médias s´accommodent en respectant la «consigne du silence» de l´hypocrisie, malgré les efforts du monde médical. Les futures recherches sur cette prévention semblent plutôt devoir porter sur un enchaînement constructif des facteurs de conduite alimentaire. Sans suivre le détour de la souplesse, ni même aproximative, sur l´alcool et le tabac des dernières décennies, l´avenir de la «prévention honnête» (au Portugal) passe avant tout par l´élimination sérieuse des obstacles liés à des questions de profits particuliers et étatiques «pourvoyeurs de mort». Sommairement, aujourd´hui on ne peut se contenter de romans et de films, fussent-ils de qualité, de récits autobiographiques, fussent-ils sincères et attachants, et d´émissions de télévision où les séquences arides sont entrecoupées de chansons. Le cancer est un sujet grave qui mérite une information sérieuse. Pour les médias, plus de doutes! le dernier pas à franchir pour que ce mystère soit entièrement éclaireci est donc de passer à l´échelon supérieur!
Laetitea
Ici debute la série d´images (…) du cancer que je souhaite poursuivre aussi sur ces réseaux (Internet). Néanmoins, une remarque concernant ce compte, pour le moment du moins, assembler ici tous les fragments en une construction cohérente est impossible alors qu´il y manque tant de pièces essentielles.
Enfin, l´accroissement d´efficacité de la lutte contre le cancer doit maintenant passer par la compréhension du phénomène. Les clés du passage de la cellule à la tumeur, au niveau du tissu néoplasique sur molécules synthétisées qui déclenche la transformation cancéreuse, puis à la maladie et à la fatalité de son évolution (naturelle) nous sont trop inconnues. On observe, on constate, on décrit, certe, mais on ne comprend toujours pas la «carte d´identité de cette maladie». Les interrogations sur ce langage codé pourssuivent. Autre exemple: “ la cause inconnue qui a entraîné une diminution des cancers de l´estomac est peut-être la même qui est responsable de l´augmentation des cancers du côlon ” selon l´Institut d´Oncologie Portugais (IPO).
Si tous les processus tumoraux étaient causés par des virus, l´histoire de l´oncogenèse serait assez simple. Mais à part quelques exceptions, dont le promoteur viral attribué à des hématosarcomes (lymphomes de Burkitt, etc) ou tout autres indispensables à la mise en route de la cancérisation primitive du foie, col utérin, etc.., les cancers surviennent dans l´espèce humaine sans l´intervention de virus. On connaît deux ordres de facteurs qui favorisent la genèse de cancer: les radiations, depuis le début du siècle dernier avec l´éclosion de cette maladie chez les premiers radiologues, et certains produits chimiques, depuis l´observation du cancer du scrotum des ramoneurs par Percival Pott en 1775.
La maladie cancéreuse est un concept général qui englobe tous les cas et symbolise l´unité fondamentale du Cancer. Les (nouvelles) mesures de prévention, reposantes sur la grande diversité des tumeurs qui diffèrent par leur localisation, leurs histologie, leur évolution, pronostic et traitement à un stade précoce. Il s´imposait de mettre de l´ordre dans ce «fouillis» faussement anodin. Après le passage de la maladie cancéreuse à la collection ardonnée de cancer, la démarche, logique selon moi, voudrait que chacun d´eux soit abordé séparément sous la nomenclature antomique et histologique codée de l´OMS, dont le vaste chapitre consacré à l´oncologie (CIM-O). La classification TNM (destinée à l´usage pragmatique quotidien en clinique) n´est plus discutable. Enfin il y faudrait une bibliotèque entière en ouvrages spécialisés.
Tout compte fait, PRÉVENIR est à l´ordre du jour. L´efficacité des thérapeutiques anticancéreuses est le résultat d´une «lutte contre la montre» entre le diagnostic et la maladie. Cliniquement parlant, paradoxalmente, ce dépistage (prématuré) des cancers, à leur tout début, présentant des difficultés qui en rendent l´application très limitée. On attache de plus en plus d´intérêt à une catégorie de lésions qui, sans être malignes (…) par elles mêmes, peuvent faire le «lit du cancer». Par ailleurs, quels que soient le siège, l´aspect et la nature de la lésion d´origine, bien que ces cancer in situ soit des lésion (hiperplasie, métaplasie, etc..) ambiguës qui embarrassent les cancérologues, comme dans un monde magique de dessins animés sans réalité sensible, les (dé)marches portugaises (Maratona BTT; Corridas EDP; etc..) ne suffissent plus! Cette situation en est le centre de toutes études cancérologiques (préventives) et mérite une action éducatrice attentive efficace en cohabitation des comportements - rebelles - humains. La plupart de ceux-ci, comparables à l´impasse HIV, piétinent obligatoirement sur la faille de raisonnement (disciplinaire) sans une (la) véritable «révolution culturelle»..
En attendant on ne peut se fonder que sur l´observation des groupes humains caractérisés ou sur la multiciplité des hipothèses. Les rôles du tabac, de l´alcool, de l´hépatite virale, du virus de Epstein-Barr (mononucléose infectieuse) et Sida sont solidement établis, oui, mais n´ont pas, sauf pour la vaccination contre le virus de l´hépatite ou l´épidémiologie récente (H1N1), abouti à des mesures de prévention efficaces. Sur ce point, tout le monde a son mot à dire! Cancérologues, bien entendu, mais aussi chirurgiens, radiologistes, biologistes, statisticiens, sociologues, voire juristes et moralistes. Certains médias s´accommodent en respectant la «consigne du silence» de l´hypocrisie, malgré les efforts du monde médical. Les futures recherches sur cette prévention semblent plutôt devoir porter sur un enchaînement constructif des facteurs de conduite alimentaire. Sans suivre le détour de la souplesse, ni même aproximative, sur l´alcool et le tabac des dernières décennies, l´avenir de la «prévention honnête» (au Portugal) passe avant tout par l´élimination sérieuse des obstacles liés à des questions de profits particuliers et étatiques «pourvoyeurs de mort». Sommairement, aujourd´hui on ne peut se contenter de romans et de films, fussent-ils de qualité, de récits autobiographiques, fussent-ils sincères et attachants, et d´émissions de télévision où les séquences arides sont entrecoupées de chansons. Le cancer est un sujet grave qui mérite une information sérieuse. Pour les médias, plus de doutes! le dernier pas à franchir pour que ce mystère soit entièrement éclaireci est donc de passer à l´échelon supérieur!
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