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8.05.2013

PORTUGAL 2013

Quelle chance vous avez, même si au départ ça ne vous branche pas formidablement de passer quinze jours ou trois semaines au Portugal pour faire des progrès dans la langue que vous étudiez en classe, vous ne serez pas avec votre famille, vous aurez l’occasion de rencontrer d’autres gens qui n’ont pas du tout le même esprit que le vôtre, la même mentalité, les mêmes habitudes culturelles et vous verrez comme vous en apprendrez, des choses ! Encore mieux si, sans trop vouloir faire de mon cas un exemple, vos parents vous ont permis de partir avec des copains et de passer quelques jours avec eux dans une maison qui appartient à l’un des parents ou des grands-parents. Quel bonheur ! C’est une chance inouïe dont vous bénéficiez. Oui, bon, mais encore faut-il savoir vous organiser et gérer vos vacances. Hors de France, un plaisir, mais aussi certains risques. Vous êtes nombreux (surtout les jeunes) à m'envoyer, chaque année, plusieurs dizaines de messages à ce sujet, c’est donc ce que nous allons voir ensemble...
Laetitea - Portugal 2013
En effet, dans quelques jours, tout comme moi d'ailleurs, vous allez prendre l’avion (ou le train), débarquer dans un pays (le Portugal, dans votre cas) qui vous est complètement étranger, peut-être aussi dans une petite ville de province qui vous semble à la base tristounette. Oui, mais c’est tellement génial d’être avec vos copains, de passer plusieurs jours loin des parents, loin de la famille, de vous éclater, de vivre votre vie en quelque sorte ! Vous vous dites que tout va être merveilleux. Mais vous n’avez pas forcément la notion exacte de ce qui va pouvoir se passer. Moi aussi j’ai eu dix-sept ou dix-neuf ans et à cet âge c’est toujours “la foire aux illusions” (et bien souvent aux “déceptions“ ou “cachotteries“ aussi). Il se passera forcément quelque chose en cours d’été, et comme vous aurez toute la liberté de sortir, ce serait bien le malheur si vous ne rencontriez pas le garçon ou la fille avec qui vous pourriez vivre une belle histoire tendre, sentimentale, comme on les aime particulièrement l’été. Certaines règles sont tout de même à respecter, certaines habitudes à prendre avec des étrangers ou même des copains pour éviter toute friction. Honnêtement, à l’intérieur de vous-même, vous êtes un peu tendu(e), stressé(e). Mais le voyage se passe plutôt bien... et vous voilà enfin arrivé(e) sur le lieu de votre destination : le Portugal. Pas de panique quand vous débarquez. Vous avez dans votre main un petit papier avec les coordonnées de la personne qui doit vous récupérer à l’aéroport (ou à la gare). Monsieur Fulano ou Madame Baltrano sont, croyez-le, aussi inquiets que vous car ils se sentent responsables de cette jeune étrangère qui arrive et qui va passer quelques semaines chez eux. Il peut y avoir un peu de bousculade, un certain énervement, car les Portugais sont assez expansifs (et très tolérants aussi), mais quand vous vous serez retrouvés, la moitié du chemin le plus délicat sera parcouru. Bien sûr, vous, vous ne vous sentirez pas terriblement à l’aise. Et, bien sûr, cela vous fait un peu peur, vous panique vaguement. Vous vous dites que si jamais vous ne vous entendiez pas du tout avec cette communauté lusophone, ce serait la galère durant X ou Y semaines. Ne vous inquiétez pas et faites-moi - aveuglement - confiance, les Portugais sont très sympas, patients et particulièrement conversateurs !! tout se passera bien dès l’instant où vous ferez preuve d’un peu de bonne volonté. Et vous en mettrez, c’est évident, n’est-ce pas ?

Les premiers jours vous ne serez pas forcément à votre aise. Il faudra vous habituer à une nouvelle façon de vivre, de vous nourrir. Les horaires changeront aussi pour vous. Les Portugais sont des couche-tard. Et puis, l’air de rien, vous vous ennuierez peut-être un peu de vos parents, de vos copains habituels. Mais le plus important c’est de vous lier d’amitié avec ce “nouveaux monde” qui, croyez-moi, fera tout pour que vous vous sentiez comme chez vous dans son pays. N’hésitez pas à parler le plus longuement possible (en tout cas les premiers jours), à tester où pourraient se situer vos points communs. N’imposez pas d’emblée votre personnalité, essayez plutôt de situer celle de l’autre, et puis seulement ensuite vous vous révélerez tel(le) que vous êtes vraiment. Soyez patient. Vous commencerez à partager des activités (vous tiendrez au départ un rôle subalterne et vous contenterez de suivre votre nouvel(le) ami(e) grâce à qui vous pourrez vous familiariser avec le mode de vie du Portugal (que vous venez à peine de connaître). Et puis, au bout d’un moment, vous vous en rendrez compte, ça marchera comme sur des roulettes. Brusquement, vous vous sentirez comme chez vous, tellement bien, tellement en forme !

Parfois, vous pouvez vous sentir un peu bouleversé(e) par un mode de vie qui n’est pas du tout celui auquel chez vous vous étiez habitué(e). Surtout, pas de réflexions et ne vous amusez pas à faire des comparatifs. Acceptez ce qu’on vous propose, essayez d’en goûter la couleur certes différente de ce que vous connaissiez avant, vous aurez tout à y gagner. Mais vos réflexions, ce qu’on nomme en langage populaire votre « chauvinisme », n’arrangeraient rien à votre situation. Au contraire, cela ne contribuerait qu’à tendre les rapports. Retenez bien ceci, évitez de tout mélanger et vous ne vous en porterez que mieux. Ne dites rien, observez, acceptez tout. Ensuite, faites le tri dans votre tête, mais ça c’est votre problème. Et, quand au bout de deux, trois ou quatre semaines vous serez obligé(e) de rentrer chez vous, de quitter ce joli petit pays, ces nouveaux amis que vous aurez appris à connaître et à aimer, à coup sûr vous les regretterez. Et alors là, bonjour la nostalgie. Et même s’il y a de petits frottements de temps à autre au cours des prochaines semaines, vous verrez, vous engrangerez vos souvenirs et ce sera vraiment de sacrées vacances... inoubliables surtout si vous les avez bien méritées en suivant mes conseils.

ATTENTION : pour ce qui est de la sécurité, les conditions de vigilance sont comparables à celles qui prévalent dans la plupart des grandes villes européennes. Vous trouverez toutes les informations concernant votre sécurité au Portugal en suivant ce lien (en français). Qui que vous soyez, mineurs inclus, et quelle que soit la période de votre séjour (en été ou pas), ayez toujours sur vous votre carte nationale d’identité (ou passeport) et les coordonnées de l’ambassade de France au Portugal (voir ci-dessous). Il faut que ça “assure” pour que personne ne se trouve lésé et que chacun profite vraiment bien de ses vacances (agréables et fructueuses).

Alors, profitez-en donc vite et bien, vous allez vous éclater un max ! Soyez le(a) bienvenu(e) au Portugal !

Je vous embrasse tous très fort et rendez-vous en septembre !

... Bonnes Vacances / Boas Férias !

    Laetitea




Laetitea - Turismo de Portugal Ambassade de France au Portugal :

Adresse: Rua Santos-o-Velho 5, Lisbonne
Tel : +351 21 393 9100
Fax : +351 21 393 9151
Email : contact@ambafrance-pt.org





Turismo de Portugal, I.P. Rua Ivone Silva, Lote 6, 1050-124 Lisbonne. Tel : +351 211 140 200   Fax : +351 217 810 009

3.26.2013

Supersistible Gallery

Supersistible Gallery - Laetitea in Estoril (Portugal)

Quem se deslocou ao longo da costa do Estoril no passado dia 18 de março, entre as 17 e as 20 horas,  terá certamente notado alguma agitação na praia. Se foi o seu caso e isso o deixou curioso ou mesmo preocupado, fique descansado quanto a eventuais afogamentos ou outros episódios sinistros. Tratou-se apenas de uma operação relacionada com a captação de imagem para um trabalho pessoal que, devido ao mau tempo, tem vindo a arrastar-se. Fica aqui prestado o esclarecimento acerca do aglomerado de pessoas junto ao mar, naquela segunda-feira, na praia do Estoril. Aos que sacrificaram o passeio, apesar das intenções dissuasoras do frio e da fúria do vento, junto ao mar, e nos ajudaram a manter as características cénicas pretendidas dentro daquele horário, o meu muito obrigada uma vez mais !


Laetitea


Galeria de fotografias pessoais relacionada com o projecto «Supersistible».

12.20.2012

Joyeux Noël

Très cher(e)s ami(e)s,

Venus des quatre coins du globe, vous êtes aujourd'hui plusieur milliers à vous connecter sur mon blog chaque année. Vos messages - reçus via site officiel - sont de plus en plus nombreux. Je fais vraiment de mon mieux pour y repondre individuellement, malheureusement, vous vous en doutez bien, c'est honnêtement impossible. C'est un peu une grande «gifle» agréable à recevoir. En ce temps d'humeur festive, on a tous une mission en tête : souhaiter un Joyeux Noël à tous ceux et celles qui occupent une place de choix dans nos pensées, vous en faites tout simplement partie et je vous en remercie !

Je profite donc de mon peu d’Internet pour vous présenter à tous et à toutes mes voeux les plus chaleureux pour un Noël harmonieux, sans oublier, bien sûr, une pensée particulière à tous ceux et celles qui passent Noël à l'hopital ou autrement froissés (quelle qu'en soit la raison) !

Une fois de plus, Joyeux Noël à vous tous !

Joyeux Noël by Laetitea











                                             Laetitea

10.24.2012

A TELEVISÃO EM 2013

Uma vez mais, um aparelho doméstico convertido, para muitos, a partir da sala, em "espinha dorsal" do lar, pode alterar por completo as vidas dos portugueses. A televisão, em torno da qual se construiu parte da nova sociedade, muda de rosto, e vai converter-se num aparelho imprescindível; mais ainda, se possível, do que já é hoje. No entanto, o último estertor do velho meio não resulta apenas dos progressos da tecnologia. Mas vamos por partes:

É certo que a convergência entre TV e Internet e a aplicação de linguagens digitais à emissão tradicional implicam toda uma nova forma de ver as coisas. Obedecendo à extração conclusiva dos diversos tópicos debatidos num colóquio, na passada semana em Paris, o protagonismo do aparelho receptor pode levá-lo a converter-se no centro de todas as comunicações do lar. Nele, segundo alguns cálculos, coincidirão os interesses, as projeções e os cataclismos de nada menos do que cinco indústrias: o negócio televisivo em si, as telecomunicações, a informática, a electrónica de consumo e finalmente a Internet. De facto, o aparelho que antes apenas servia para receber sons e imagens agora é a peça central de todo o tipo de estudos e, consequentemente, de operações, desde a educação interactiva até ao controlo das emoções, passando, incontornavelmente, pela cibernavegação ou videoconferência. O método é simples. Imaginemos um cenário possível. O leitor (do blogue) está a ver o seu programa desportivo favorito (futebol, acertei?) e sente uma tentação súbita e incontrolável (...) de comprar uma camisola igual à do nosso craque madeirense. Bastar-lhe-à mover o telecomando, fazendo coincidir a seta com o Cristiano e carregar num determinado botão. Com um gesto ligeiramente diferente, poderá então ler uma biografia do jogador, navegar pela Internet em busca de outros fãs e/ou pedir ao terminal que o ligue por videofone a um amigo, a quem poderá, perguntar a opinião sobre a última grande penalidade marcada pelo árbitro, por exemplo.

Todo isto e não só faz parte do novo conceito de "portal TV", no qual estão atualmente empenhadas dezenas de empresas. Trata-se obviamente de sistemas de televisão interativa em banda larga. Afastada dos habituais ratos e feixes de infravermelhos, a aposta passa por uma interface que seja imediatamente compreensível pelo espectador comum, com recurso a um menu intuitivo apresentado no próprio ecrã (tela ou monitor, como queira). Porém, por muito prometedor que pareça o futuro (neste sentido), a prosaica realidade encalha noutros detalhes e lembra que as coisas não são assim tão simples. No entanto, há outros fenómenos relacionados com o meio televisivo que, sem assento direto nas tecnologias, propiciam a mudança. A forma de fazer televisão e, sobretudo, a forma de vê-la, tornaram-se obsoletas. Do ponto de vista do utilizador (termo importado do mundo da informática, e que tenderá a substituir os de "espectador" ou "telespectador"), a transmissão será completa, havendo inclusivamente alguns analistas que chegam a falar de uma nova espécie, chamamos-lhe Homo teledudens, capaz de tirar todo o partido da "caixinha mágica". Um conceito que encontra eco na intenção de alguns dos novos ideólogos deste meio.


Dito isto, passando ao cerne desta publicação, vamos então aos conteúdos para 2013:


Laetitea no Blogger - A televisão para 2013 (publicação)

O elevado conteúdo lúdico da nova televisão é precisamente um dos fenómenos mais notórios da transformação em curso. A Televisão já não é (já não é para alguns e deixará de ser para a maioria dentro de algum tempo) principalmente um meio de comunicação, uma plataforma de informação ou um mecanismo de controlo. É, essencialmente, uma caixa de animação. Efetivamente, de olhos postos na atual situação dos portugueses e não só, uma profunda reflexão impõe-se. Mediante a atual atmosfera depressiva, só um estudo exaustivo sobre o novo perfil do espetador pode fornecer os elementos cruciais. Sustentada e ordenada pelo "emisféro do zapping", a multiplicidade da oferta coloca uma enorme quantidade e variedade de produtos e serviços televisivos. Os (recentes) hábitos de comportamento do espectador impõem, a qualquer estação televisiva prevenida, uma programação adaptada ao novo modelo de vida. Ou melhor, quais os conteúdos procurados pela maioria agora subvertida por esta nova condição?!. Para qualquer especialista nestas lides é sabido que a espetacularidade vicia, pelo que esta requer um manuseio cauteloso. Tal como as drogas, o (tele)espectador poderá alcançar limiares de tolerância e, consequentemente, perder a capacidade de se impressionar. Todavia, devido aos atuais percusores de realidade aumentada, algumas classificações, como o sensacionalismo, não beneficiam, nesta altura, nem as televisões nem as famílias, respetivamente. Se falarmos em depreciações, gastos de financiamento e impostos, totalizamos uma série de preceitos constrangedores. Suplantar tragédias - reais - elevadas, donde se solicita moderação, com recurso a conteúdos assentes em dramas ainda maiores não ajuda ninguém e pode acarretar efeitos sociais desastrosos. A solução passa pelo apelo à tolerância, ânimo e esperança. Mais do que nunca, os portugueses precisam de uma terapêutica intensiva à base de agentes positivos.

No futuro próximo, é mais do que provável que surjam novas apostas sustentadas pelo Humor e que outras já existentes venham a beneficiar de um tónico humorístico adicional/exclusivo. A taxa acrescida deverá rondar veementemente os 20 pontos porcentuais em 2013 e 2014. Os formatos que impliquem beneficiências deixam antever um outro iníquo aumento. Enquanto isso, importa realçar que estamos a atravessar uma época despojada de mecanismos de incentivo ao investimento nesta área, nomeadamente sem um complemento liberatório a obter nesta industria, toda a intenção declarada de dinamizar o mercado do audiovisual seria um autêntico golpe - primário - ao plafond considerado de último recurso. Sejam quais forem as previsões - bolsistas - (des)favoráveis entretanto denotadas, esta quarentena estender-se-à, em Portugal, num prazo nunca inferior a três anos, isto é, no melhor dos cenários, até 2015.

Tal como foi já realçado na minha publicação «Televisão à la carte», datada de 13 de novembro de 2009, ainda não se falava na Troika, o investimento - dito inteligente - adotava já uma configuração acautelada francamente abaixo do desejado. Embora os orçamentos em causa estivessem já totalmente provisionados e os acordos anteriores não excedessem o valor da provisão, hoje há reflexos claros nas contas de exploração - variações negativas nos proveitos e variações negativas nos custos de produção. Significa isto que para o setor houve uma diminuição de valor tangível no decurso dos últimos anos. Acresce que, comemorar condignamente a Televisão em Portugal, honrando o seu passado, é assegurar a sua sustentabilidade económica e financeira, que é a garantia do seu futuro. As televisões precisam de recuperar tanto a diversidade como a amplitude do mercado.

E porque se trata de uma altura profundamente sensível onde a esperança, a solidariedade e a união representam, para Portugal, o único folgo vitalizante, compete às Televisões regenerar as correntes de (re)oxigenação positiva. Portugal sofreu um sinistro transversal e o segmento televisivo necessita de uma assistência saudável.

As Televisões precisam regozijar-se de espectadores, não de pacientes!

Laetitea

9.17.2012

O Crocodilo de Castelo de Bode (apresentação)


O Crocodilo de Castelo de Bode - by Laetitea
O Crocodilo de Castelo de Bode - artigo disponível em outubro de 2012

Quem não se recorda do famoso "crocodilo" vislumbrado na barragem de Castelo de Bode em 2011?! Se é daqueles, ou daquelas, que gostam de antecipar "mergulhos" nas frentes daquilo que se vai fluindo a nível nacional e não só, proponho-lhe, uma vez mais, algumas braçadas - mais ou menos discretas - na fonte. Desta feita, centrada sobre uma matéria que promete outro redimensionamento e/ou de ressonância oportunamente ajustada aos meios próprios, convido-o(a) a descobrir uma investigação, pessoal, levada a cabo in loco, devidamente conduzida com recurso às possíveis diligências desde 2011.

Caro(a) leitore(a), apresento-lhe o residente fluvial recém-chegado a Portugal: o Siluro. O rescaldo desta minuciosa indagação, concluída no passado fim-de-semana (16/09/2012), ser-lhe-à apresentado com o mote "O Crocodilo de Castelo de Bode" no próximo mês, aqui, no sítio do costume.

Ficando o nosso próximo encontro, sob a escápula da Internet, marcado para outubro, boa rentrée!


Laetitea



6.28.2012

A Viagem de Jules Verne

A Viagem de Jules Verne by Laetitea
A viagem de Jules Verne (título original)


Conteúdo indisponível


Devido a imprevistos surgidos quanto à (nova) aplicação do texto inicialmente destinado a este artigo, a sua publicação na plataforma electrónica (Internet) encontra-se suspensa.

5.23.2012

SUPERSISTIBLE

SUPERSISTIBLE

Album «Supersistible» by Laetitea


A experiência sob o mote "Supersistible" tem tido uma época intensa de produção. Mantendo a fasquia nobre, este trabalho, vocalizado por mim é certo mas que contou com o suporte instrumental de brilhantes músicos dos mais variados estilos musicais e cuja abordagem mais clínica desta experimentação tecnológica será esmiuçada posteriormente para os entendidos interessados, vai figurar como tema principal de uma apresentação - ao vivo - agendada para este verão em França (Saint-Dizier) e Portugal (Lisboa, Porto).


Precisamente, é de assinalar igualmente que a concretizada intenção não fica por aqui. Além deste "Supersistible" há mais dois temas originais e a remistura (maxi) de outra demo (popelicot) enraizada no underground datada de 2010 - ocasionalmente apresentada no Pacha no ido ano 2010 - incluídos neste package pronto a sair (...). Não os vou maçar agora com taxas de amostragens, módulos periféricos, processadores de voz e/ou outras técnicas analógicas do audiovisual como as que foram aqui usadas, mas para além das habituais DAW e controladores "Pro-Tools", convém realçar que esta experiência home-made, de caráter dark, é protagonizada pelos instrumentos. Eu não me deixo ofuscar pelas novas tecnologias e há que saber dosear a sua «compressão». Aliás, este ano descobri quartetos Gospel fenomenais em Portugal. Mas apesar de me assumir tendencialmente "melodiosa" certamente devido à minha educação musical desde a infância, situo a minha maturidade em áreas ditas mais pesadas típicas dos anos 80/90. Mas é tudo uma questão de experiências e evolução. A estagnação não faz o meu perfil. Apoiando-me sempre no acasalamento perfeito, sou muito atrevida quando se trata de audiovisual. Quando se fala em música é imperativo saber que há certos géneros que se esgotam depois de um mísero ano de edições, enquanto outros continuam verdadeiros terrenos de invenção. Tenho vindo a içar uma aprendizagem incrível nesta área. Descobrir a versatilidade e investir nos cruzamentos invisíveis entre géneros muito diferentes, continuam a minha - humilde - especialidade.

À semelhança do restante trabalho publicado na Internet, embora neste caso possa haver uma ligeira guinada para fora dos veios virtuais, entendo este modesto projeto como meramente pessoal sem qualquer ambição. Como fiz questão de realçar na minha publicação "VÍCIOS FM", a música sempre me foi muito próxima e encaro-a apenas como um energético refúgio, embora atualmente não lhe possa conceder senão escassas ocasiões (quando o rei faz anos). A Internet é outro refúgio por exemplo. Desenvolver consistência nos projetos que abraço quando me recolho, apesar de uma eventual partilha, não significa forçosamente querer negociá-los. Quando se pretende rendimento, a criação baseia-se noutros critérios, a sua análise e desenvolvimento focam as fragilidades dos compradores enquanto são aguçados os atributos da compra. Dificilmente negoceio aquilo que me sai da alma quando o resto adormece. Até porque nem sequer sou profissional. Ter musicalmente meia dúzia de trabalhos produzidos - também eles muito pessoais, apesar do aparatoso envolvimento - não me confere qualquer título. É uma questão de respeito pelo exercício dessa profissão. Do mesmo modo, ter um blog e salpicá-lo de um punhado de artigos não faz de mim uma bloguista.

Se por um lado a minha atividade profissional não me tem permitido aprofundar muito esses campos, por outro, projetos bem assentes na terra, mas com os olhos postos no futuro, não podem beneficiar de nenhum lançamento nesta altura. Falar em estúdios é o mesmo que falar em cronometragem dispendiosa. Estamos numa época em que até o preçario do minuto pode conduzir à banca rota. Exemplo, hoje, é impensável faturar gravações à hora e utilizar microfones de válvulas. Não se pode chegar ao local de rodagem com quatro ou cinco atores, 40 figurantes e esperar que o microfone aqueça. Em contrapartida, os microfones dinâmicos (ou ribon) têm o seu custo. Digamos que a resposta de "transiente" dos tempos atuais apresenta uma clara "resistência" para novos projetos. Não obstante, a falta de "empolamento" orcamental para as novidades de eclosão massiva não é nem deve ser encarada como um handycap para o resto.  

De facto sou muito dedicada em tudo o que faço. Quem me conhece sabe que não troco, nunca, a qualidade pela quantidade também nos meus hobbies. As facilidades nunca traçaram o meu percurso em nada. Se tenho vindo a alcançar determinados patamares superiores é porque a fórmula é precisamente essa. Sou uma pessoa extremamente exigente comigo mesma até nas mais pequenas coisas e só me dou por satisfeita quando o meu olhar não encalha em nenhum foco preciso. E isso tudo leva tempo. Tive um ano para gravar este trabalho porque a minha vida é feita de prioridades e de disciplina.


Conclusão

Aos 33 anos, sei que me falta fazer muita coisa que me realiza como profissional e como pessoa, por isso mesmo não me dou ao luxo tempos mortos ou entregues a inutilidades. A minha atividade forçou-me a constatar que a vida é uma viagem única sempre muito curta para quem chega ao destino. Um roteiro preenchido revelou-se essencial. É sempre muito difícil testemunhar que para muitos este passeio é acidentalmente curto, enquanto outros limitam-se a marcar passo nas mais variadas mediocridades. Longa ou curta, a vida não admite inércias.


Laetitea



 

Publicações relacionados com música: Concursos online; Vícios FM;

3.16.2012

ENTREVISTA COM SOBRINHO SIMÕES

Entrevista com o Prof. Doutor Sobrinho Simões - de Laetitea



Emergidas da minha participação à luz de uma série de colóquios anteriores assegurados pelo IPATIMUP, em conjunto com a Fundação Gulbenkian e o apoio da Porto Editora em 2005, a minha profunda admiração e simpatia pelo Prof. Doutor Sobrinho Simões são, desde então, também elas indubitavelmente bem patentes. Destacando esta aproximação, eis algumas respostas gentilmente fornecidas pelo Director do Instituto de Patologia e Imunologia Molecular da Universidade do Porto - IPATIMUP - no âmbito do recente encontro relacionado com o artigo anterior «O Cancro em 2012»:




Qual o balanço que faz do encontro?
Gostei muito porque representa um esforço de ligação entre os cientistas e os clínicos. Em Portugal é difícil juntar estes dois mundos porque existe uma enorme fragmentação. Mas graças ao entusiasmo e à força de vontade da profª Paula Chaves foi possível ter um anfiteatro cheio, com presenças de ambos os lados, incluindo pessoas que começam a fazer a ponte entre estes dois universos.

Qual a importância deste tipo de evento?
Estes encontros são fundamentalmente facilitadores, isto é, aproximam as pessoas. Ninguém vem para aprender ou ensinar nada, mas sim para traçar caminhos comuns. E, neste caso, foram muito interessantes os exemplos positivos das intervenções do Grupo de Investigação Clínica, representado pela Profª Maria Gomes da Silva, e do Grupo de Investigação Básica, representado pelo Prof. Sérgio Dias.

Falou na sua intervenção que a investigação vive uma mudança..
Sim, sem dúvida. Durante muito tempo pensámos que íamos descobrir a cura do cancro a partir de experiências só de laboratório. Mas actualmente deixámos de partir das culturas de células e dos animais de experiência, para partirmos dos docentes. Quis enfatizar que devemos partir da clínica e dos problemas reais dos clínicos porque se não houver uma pergunta ninguém obtém nenhuma resposta. E, neste contexto, o IPO de Lisboa apresenta uma riqueza única para quem quer fazer investigação em ciências da saúde. Não só porque diariamente surgem novas questões e desafios em quantidades abundantes como também, graças ao Dr. Francisco Gentil, há muitos anos que o IPO de Lisboa tem registos detalhados e prolongados dos seus doentes. O Instituto sempre fidelizou e registou os seus doentes, o que resulta num manancial extraordinário - de material humano e de patologia humana registada e seguida no tempo.


Assunto a ser oportunamente desenvolvido nos meios apropriados

3.15.2012

O CANCRO EM 2012

Encontro consagrado à investigação em Oncologia 2012. Exclusivo de Laetitea


Ao longo dos anos, devido a circunstâncias profissionais, a minha aproximação ao «reinado neoplásico» tem vindo a granjear uma dinâmica cada vez mais vincada. Considero que esta matéria já faz parte da minha sina e tenho um sentimento de pertença. Pelo que, o privilégio de ter sido convidada a assistir - e participar - num encontro consagrado à investigação em Oncologia, cujo objectivo centralizou-se num auspicioso espaço de discussão destinado aos especialistas, muito me honrou.

Presidida pela Directora do Centro de Investigação do IPO de Lisboa, Profª Doutora Paula Chaves, a sessão, que não se revelou demasiado sucinta nem excessivamente extensa e especializada, contou com a participação do investigador e Director do IPATIMUP, Prof. Doutor Sobrinho Simões, a Profª Doutora Maria Gomes da Silva (Directora do laboratório de Hemato-Oncologia) e o Doutor Sérgio Dias (Director da Unidade de Investigação de Patologia Molecular), entre muitos outros reputados nomes implicados sob essa valência do foro clínico e científico.

Ao espírito que presidiu a este evento, corresponderam o desafio e a tão desejada eficácia nos fins a atingir. A investigação em Medicina começa pela formulação de uma questão “médica” para o esclarecimento da qual os médicos têm de procurar conjugar esforços com gente da ciência básica, de modo a encontrarem, em conjunto, os mecanismos necessários à obtenção de uma resposta. Difícil de prever é, com certeza, uma estimativa para a cura do cancro. Por último, julgo, na verdade, que essa «lacuna» obtém uma clara resposta na prevenção. Cancro e cura convivem num sincronismo evolutivo. Ao facilitar-se a formação de responsáveis, nomeadamente de professores visando as camadas mais novas, através de uma informação coerente que, no nosso meio, só obtém impulsão com recurso a material “submersivo“, discriminado e honesto, estamos a cercar a doença. Para um melhor combate, quando o cancro é enfrentado, este deve ter sido previsto!

Laetitea



Entrevista exclusiva com o Director do Instituto de Patologia e Imunologia Molecular da Universidade do Porto, Prof. Doutor Sobrinho Simões


Clique aqui para aceder à entrevista exclusiva com o Director do Instituto de Patologia e Imunologia Molecular da Universidade do Porto, Prof. Doutor Sobrinho Simões, acerca deste evento.

2.29.2012

TELENIMA RECRUTA RECÉM-LICENCIADOS




TELENIMA




Termina hoje o prazo estabelecido pela TELENIMA, relativo ao publicado do dia 15 de fevereiro no blog e no DN. Com sólidas relações de parceria com um dos maiores Grupos privados na área do Audiovisual, a TELENIMA, em fase de estruturação apesar do seu envolvimento (parcial) com importantes Empresas do setor, alia-se no combate à segmentação do desemprego. Exclusivamente destinadas a recém-licenciados, desta feita estão abertas inscrições para eventual contratação, em regime de experiência a termo resolutivo certo pelo período de um ano, com possibilidade de renovação até ao limite de 5 anos, na seguinte categoria: Intermediação
Dada a sua política centrada num serviço de excelência, a TELENIMA rege-se por uma equipa de profissionais fortemente orientada para a preponderância no mercado, por isso mesmo admite candidatos (m/f) com características fundamentais niveladas acima da média...
(ver o anúncio completo)


O público português é pouco homogéneo porque há várias correntes e atitudes diferentes em relação ao audiovisual. Há quem opte por determinados formatos porque é moda, quem se oriente pela qualidade, os entusiasmados pela modelagem irreverente, apelidada de alternativa, e outros há – mais preguiçosos – que se deixam conduzir pelo arrasto, se os podemos qualificar. Há um certo nível de apreciação e qualidade nos consumidores e o potenciómetro comercial sofreu uma valente derrapagem desde 2010 em Portugal. Estamos a atravessar um período complicado em termos de apostas novas. Existem muitos riscos. Isto dantes era uma indústria que corria riscos, agora é uma indústria de não tomar riscos. Cover your ass, como dizemos. Efectivamente, com a falta de verbas tudo carece de reorganização e reestruturação e os projectos embrionários tendem a permanecer na gaveta até á «monção económica». Numa altura em que o retorno fechou a torneira, investir «a seco» pressupõe precisamente converter a garantia em morte prematura. A «congelação» faz parte do business plan. Por outro lado, o importante é fazer as coisas pelo gosto para que se possa ter um bom desenvolvimento e esse é o território da TELENIMA. Ainda relativo à ideia TELENIMA, que eu considero uma espécie de joint-venture em gestação, de uma forma geral, tudo nela se desenvolve de forma espontânea, o que significa que, devido ou graças ao estado actual das coisas, os objectivos fogem um pouco daquela previsibilidade – break even – irritante geralmente consagrada aos grandes empreendimentos.

Laetitea

2.13.2012

Segredos de Laetitea


SEGREDOS by Laetitea (apresentação)
«SEGREDOS» de Laetitea

brevemente

1.11.2012

Cristo Rei 2012

«Cristo Rei 2012» megasessão fotográfica levada a cabo por Laetitea
Monumento do Cristo Rei sob as objectivas fotográficas de 09 a 13 de janeiro 2012

"Esta semana o Santuário de Cristo-Rei é alvo de uma megasessão fotográfica levada a cabo por uma equipa de técnicos no âmbito de dois projectos muito específicos e mais não digo. Portanto, caso se tenha decidido pela visita ao monumento ao longo desta semana e se cruze com estes elementos todos na parte superior do pedestal – junto à estátua – não fique preocupado(a)! Assumo todas as responsabilidades dessa súbita invasão. Até à revelação dos trabalhos finais, mais detalhes sobre esta misteriosa operação podem ser adiantados aqui no meu Facebook apenas."
(Laetitea via Facebook, 09/01/2012)

Executada por uma equipa de especialistas, esta iniciativa visa a recolha de dados - precisos - alusivos ao exterior das partes superiores e inferiores do monumento. Devido aos equipamentos utilizados, a operação conta ainda com a mobilização de uma outra equipa incumbida da sua segurança.

11.08.2011

Lisbon & Estoril Film Festival 2011






Lisbon & Estoril Film Festival 2011




« Lisbon & Estoril Film Festival 2011 » by Laetitea


Si les quatre premières éditions de la manifestation, jusqu'en 2010, se sont savamment déroulées sous le drapeau d'« Estoril Film Festival » (ville d'origine), dorénavant enrichies d'une innovation importante dû à l'élargissement géographique, les prochaines s'affirmeront désormais sous l'entité rebaptisé « Lisbon & Estoril Film Festival ». Pour la première fois, le festival cinématographique se déroulera non pas sous l'échelle d'une seule ville mais celle d'une dualité harmonieuse étroitement liée, forment une ambitieuse dimension supplémentaire.

Cette année, au programme des prochaines séances du 04 au 13 novembre marquant le cinquième anniversaire de la manifestation, le « Lisbon & Estoril Film » accueille une fois de plus de nombreuses personnalités. Paul Auster, J.M. Coetzee, Peter Handke, Don DeLillo, Siri Hustvedt, Luca Guadagnino, Sophie Auster, Gidon Kremer ou K'naan, pour ne citer que quelques exemples.

Pour toute information – ciblée - détaillée concernant ce Festival (films sélectionnés en Compétition, Jurys, Palmarès, programmes, interviews, débats, événements, archives, etc.) et suivre toute l'actualité de la manifestation à travers des articles, photos et des vidéos ou tout autre éclairage axé sur ce festival :





www.leffest.com
(site bilingue. Il n'est disponible qu'en anglais ou portugais pour l'instant)



Je ne reviendrai pas ici sur les détails répartis dans les cinq éditions, car la plupart sont déjà évoqués dans le nouveau site (voir ci-dessus). Je voudrais plutôt mettre brièvement l'accent sur la bénédiction du diagnostic : si l'on tient compte de sa création en 2007, tout en reconnaissant l'autonomie et la particularité de l'inspiration du comité central présidé par Paulo Branco, ce festival annuel, en quelques éditions à peine, s'est affermi au cours de ces années pour devenir rapidement une importante manifestation mondiale concernant le cinéma, le haut-lieu de rencontre des cinéastes et des gens de culture intéressés par le septième art sur territoire portugais. Le cinéma portugais quant à lui poursuit son envol vers la gloire, mais dans des conditions difficiles. Economiquement, il est au creux de la vague il est vrai.

Mais revenons à notre festival. Personnellement je voudrais préciser : d'après la conception de l'histoire portugaise, le festival de Figueira da Foz (à deux cents kilomètres au nord de Lisbonne) - créé en 1972 dans le cadre des activités d'animation culturelle menées depuis 1954 dans une semi-clandestinité par le Centre d'Etudes et d'Animation Culturelle de Lisbonne - était au Portugal ce que celui de Banalmadena était à l'Espagne: une manifestation essentiellement culturelle, suivie par un public jeune et curieux, conçue à l'époque du fascisme comme une tentative de diffuser la culture cinématographique à travers les mailles de la censure. Avec la liberté retrouvée, ces deux festivals ont alimenté sans restrictions la boulimie visuelle d'un public longtemps sevré, tandis que sous le salazarisme, comme sous le franquisme précisons-le, ils ouvraient furtivement et brièvement une fenêtre sur un monde interdit. Le Festival Internationale de Cinema de Figueira da Foz termine sa course en 2002. À présent, le Portugal reprend son souffle festivalier et dans cette perspective le Lisbon & Estoril Film Festival parvient par sa estructure, sa qualité et son audace révolutionnaire à une remarquable (et héroïque) plongée culturelle en plein coeur du cinéma mondial.

 
« Lisbon & Estoril Film Festival » carrefour de tous les cinémas en prise directe sur la réalité complexe du monde d'aujourd'hui !


      Laetitea







Images et logos de l'article sous licence exclusive.

6.06.2011

SOUS LA FÉRULE DE LA PAROLE

SOUS LA FÉRULE DE LA PAROLE by Laetitea

Une caméra développant la « traversée des apparences » des faciès grimaçants, en plein coeur du cinéma muet, c'est le pouvoir absolu d'un soupire malin ou ridicule, d'un sourcil ou d'une bouche qui se crispe, d'un regard (la stratégie des regards) engoissé ou obsessionnellement redoutable. C'est aussi une prestation historique - de l'acteur - particulièrement guignolesque forçant l'intrigue drolatique ou encore un geste facile suggérant l'horreur ! À cela devait se greffer, jadis, un tas de clichés pour des raisons de grossissement du tissu (extra-)narratif, jusqu'a revêtir des aspects visuellement moins signifiants. C'est aussi un genre aujourd'hui totalement ignoré des jeunes générations de cinéphiles.

S'il y a un ordinaire du cinéma, on le cherchera d'abord dans ce qui a dominé si longtemps, dans ce qui aujourd'hui encore émerge du passé, dans le cinéma classique. Pas plus que la modernité, un classicisme - légendaire - du cinéma ne se laisse enfermer dans des dates, dans des définitions. On peut le définir par la fiction, par la mise en scène et la dramaturgie, par la transparence, par l'adéquation entre un mode de production et un mode de vision, par l'excellence dans le moyen, qu'importe : chacun en a sa définition, mais le cinéma classique existe, et il est américain !

Si désormais, le cinéma, qu'il soit français ou portugais (pour ne citer que les filmeurs qui me sont les plus proches), a pour idéal d'offrir au spectateur un monde de rêve, autant dire qu'il symbolise l'épreuve du langage complet (la télévision et le Net font d'ailleurs l'objet de notations équivalentes dans de nombreux cas). Précisément, cinématographiquement, il y a quelques décennies (...) le classicisme - diplodocus - américain a connu au moins un événement majeur, une véritable révolution, celle du parlant. Or, cette révolution a beaucoup tranché, comme toute révolution, mais d'abord et paradoxalement, dans l'image cinématographique. L'image muette était souvent tentée par l'Image, la métaphore, le figuré sinon le figural. Justement, le parlant est vu aujourd'hui, fréquemment, comme une sorte d'affranchissement de l'image, laissée libre de sereinement représenter le monde sans en véhiculer la lourdeur signifiante, et répondant enfin à cette supplique muette des personnages de l'écran : qu'on les dote de la pièce manquante « la parole ». Comme une mise en valeur par les teintes vives des dialogues !

« On ressent à la longue comme un agacement du mutisme obstiné de ces silhouettes gesticulantes. On a envie de leur crier : Mais dites donc quelque chose ! » (Brisson, 1908)

C'est-à-dire, pleurs, rires, colère, effroi, doit se produire sans la strangulation du silence. Le mime n'y suffit plus, il y faut une réalité sensible, presque tangible, que la prise puisse prendre, et donc, de nouvelles techniques d'acteur « sous la férule de la parole ». En gros plan, qu'est-ce qu'un acteur ? Un corps qui se déplace, qui mime, qui vaut pour une représentation chez qui cohabitent finement les extrêmes du silence assourdissant et de l'expression à mi-chemin? Éventuellement, dans certaines variantes comme la méthode Stanislavski, un être souffrant, exprimant, tâchant par tous les moyens de signifier qu'il vit, qu'il est en proie à des émotions. Bref, un corps, dans toute sa complexité. Hors du cinéma, l'art de l'acteur prendra parfois, pour avoir prêté excessivement attention à ce corps, des allures de rituel, d'ascèse ou de chamanisme (comme dans le théâtre européen de l'après-guerre). Parlons-en des années soixante : du point de vue (...) de la voix, dans le ciné américain, la « Méthode » (Strasberg) était devenue un mot de passe, un dogme ou même un miracle ; mais souvent, aussi, ses efforts contorsionnés ont été compris comme la preuve de son impuissance à produire réellement du corps. Aussi bien, aucune esthétique pratique du cinéma n'a-t-elle jamais été fondée sur une réelle considération du corps des acteurs.
Mais revenons à la prise.. qu'est-ce que la prise ? Le mot suggère la capture : il faut attraper quelque chose, mais quoi ? Du naturel, de la réalité, indéniablement, et ce qui obsède tous les acteurs dans les
débuts du parlant, c'est de réussir à être naturels tout simplement ! L'idée a beaucoup circulé dans la conception hollywoodienne, elle a assurément hanté les acteurs durant tout l'âge d'or. Mais la prise ne capture pas seulement du "naturel", ou du moins elle ne le capture pas seul. Ce qu'elle prend, c'est aussi le « contraste du temps qui passe ». Le passage du temps au naturel. Évidence ?! Pas entièrement. Le ciné a certes été inventé pour représenter avec le temps, des sautes, que le simple passage du temps.

Effectivement, pas de mots assez durs pour l'onéreuse et obérante visualité de l'image muette. A l'avènement du film parlant, le Serial (à ne pas confondre avec Série: suite d'épisodes complets mettant le même héros en scène) fut sans doute le genre cinématographique à franchir le cap difficile de la mutation avec le plus d'aisance.. J'en profite: La Universal Production, déjà spécialisée dans ce domaine depuis 1915, sera la plus grande productrice de Serials parlants, dépassant même en quantité - mais certainement pas en qualité - la célèbre Republic Pictures. La Columbia se classera troisième.

Bon, cela dit, les cinéastes - embourgeoisés - d'aujourd'hui n'ont rien à envier à l'époque Chaplin-Charlot, Lloyd, Keaton ou Langdon.. bricolant leurs textes, tirant à la ligne (ou la retirant). Toutefois il reste à noter vis-à-vis des textes (sous distribution étrangère) : en vérité, exceptés les plus méfiants, de nombreux cinéastes voient leur scénarios - sous-titrés - piégés par des traductions particulièrement infidèles. Ils oublient bien trop souvent que l'excelente traduction s'avère indispensable pour juger de la qualité de l'oeuvre ou le seul témoin de son authenticité ou originalité. À mon avis, à l'académisme en géneral, il n'y a pas de grands ou de petits sujets, comme « sous la férule des moindres détails » de l'audiovisuel, plus le texte est petit, plus on doit le traiter avec grandeur !


Laetitea






3.23.2011

FLORESTAS LIMPAS

FLORESTAS LIMPAS by Laetitea (publicação)

Apesar do notável crescimento (75 %) relativo ao desenvolvimento rural do passado século, cerca de 21 % dos mamíferos; 30 % dos anfíbios; 28 % dos répteis e 12 % das aves estão em vias de extinção hoje. Se também é proprietário(a) ou mesmo produtor florestal, em nome de todo(a)s aquele(a)s que se vêem - anualmente - alistado(a)s no combate à fúria dos incêndios muitas vezes a troco da própria vida e/ou em nome da disciplina ambiental (preventiva), limpe a sua floresta!

nota: este exposto é uma versão não comercial e como tal, à semelhança do restante conteúdo enquadrado neste formato (personalizado), a sua utilização encontra-se sugeita às restrições referidas nos Termos do site oficial (brevemente disponível).


1.25.2011

TOUR 2011 (Torre Eiffel miniatura)

TOUR 2011 by Laetitea


Torre Eiffel: Está a ser rodado um vídeo clip e anúncio cujos efeitos pretendidos exigem, para além das fontes naturais e gráficas (multimédia), o recurso a uma peça digna do Guinness. Alusiva à famosa treliçada obra em solo parisiense plantada, esta cópia não descartou elevadores ou escadarios dos seus detalhes apesar do formato escrupulosamente reduzido (110cm).


Ciente da paixão pelas miniaturas de alguns, vou aceitar a sugestão e, nun carácter exclusivo que promete surpreender todos os aficionados e não só, deixar a partilha de algumas fotografias (TOUR 2011) desde já prometida para breve no flickr.

                                                       (Laetitea on Facebook)                                                     

1.12.2011

Les Vertiges du Succès



LES VERTIGES DU SUCCÈS by Laetitea
Les Vertiges (sanglants) du Succès

Le fameux journaliste portugais, âgé de 65 ans, fût victime d'un étrange meurtre vendredi dernier. Les obsèques du journaliste se dérouleront aujourd'hui, sous extrême discrétion, aux alentours de New York. De nature toutefois assez prématurée, au risque de déflorer trop tôt l'énigme, l'enquête sur les circonstances culminantes de ce sinistre meurtre semble engloutir pleinement Renato Seabra, un jeune mannequin de 21 ans. Les nombreux témoignages corroborent ce propos. Les ambitions professionnelles du jeune homme s'avèrent peu à peu la source de cette liaison, particulièrement galvaudée d'une folie apparemment meurtrière. Traumatismes crânien suivi d'étouffement serait à l'origine de cette impressionnante mort (je vous épargne le gros plan détailler de cette torture, puisque le sensationnalisme sanguinaire n'est viscéralement pas le but de cet exposé).


D'après les récentes informations newyorquaises, le jeune homme aurait déjà avoué le crime ainsi que la dualité de toute une mise-en-scéne émotionnel (homosexuel) qui avait pour seul but empoché le succès professionnel. Célèbre et irrémédiable chute d'une adolescence de plus à grand galop sur les tranchées assombris des raccourcis qui, soi-disant, mènent à un autre type de renommé! Cet inquiétant exemple nous est âprement offert comme une sorte d'échantillonnage (frappant) des effets morbides au détriment du désordre éthique d'aujourd'hui, illustrant un idéal - néo-réaliste - de société entièrement actuelle, remettant en question notre a priori sous-estimé à l'encontre de telle détermination (sanglante). Nous devons par conséquent admettre : les souterrains du Vedettisme à la carte ; popularité ou succès à technique miraculeuse.. etc., la réflexion s'impose désormais (d'ailleurs très prochainement dans une chaîne de télévision portugaise)!

Ciblant le sommet triomphant (éphémère précisons-le), le nouveau type de célébrité (plutôt ridicule trop souvent je l'avoue) prêt à n’importe quoi a trouvé là matière à suivre sa pente mortifère, sa pente létal et néantisante. Ici le succès a plutôt joué l'excès. L'aveuglement hanté - obsessionnellement facile - de toute fraude ambitieuse en quête de gloire - bizarrerie - protagoniste est la menue monnaie de la perte des valeurs professionnelles (y compris moraux) chez toutes les activités à accessoires médiatiques. Dans le milieu nous tutoyons déjà la genèse de cette “maudite croyance" , aussi, faut-il le souligner, sous une experiênce plus ou moins mûr, la plupart de ses pratiquants sont décelés assez rapidement.

J'ai toujours été sensible au fait que les gens admettent rarement de se reconnaître tel qu'ils sont. Cette négation peut être prise dans un sens plus large. À partir du moment où ils refusent l'authenticité, voulant devenir quelqu'un d'autre, la folie est plus ou moins borgne.. notamment lorsque l'horizon cible particulièrement le monde du spectacle, cette folie correspond à un intraduisible caractère officiellement aveugle. Disons sans détour que l'éthique humaine consiste à savoir ce que l'on est.
Phénoménologiquement parlant, cette déformation humaine vise le monstre; la bestialité de l´âme; le non-humain, quitte à devoir parfois, pour le trouver, se réfugier dans un fantastique de pacotille. De façon plus générale, une vedette ne devrait pas tomber du ciel (...), mais plutôt du résultat, teinté de netteté, d'une histoire équipée d'un vaste parcours clairement explicable. Par ailleurs, si considérable ait été son évolution vers l'artisticité (dans les termes qu'on voudra : plutôt intentionnels-créatoriels, plutôt institutionnels-spectatoriels), la sphère artistique ne peut se rendre au profit de tel “terrorisme“.

En résumé...

Malheureusement, là où les (pseudo-)stars s'étoilent, la popularité flotte (trop) souvent à coup de prothèses artistiques, comme un sur-maquillage peignant scrupuleusement la plasticité d'un marché dé-visagéifié de repères exigeants ou même de talents. Bref, dénué de sens, dénué de valeur, dans ce cas (foncièrement extrême) comme dans bien d´autres fort heureusement beaucoup moins tragiques, l'étrange procédé hausse plaisamment le triomphe de la défaite sur fond d'un futur deux fois perdu.


                                                                                 Laetitea

Malgré ce lamentable début griffé par l’horreur, c'est avec un immense plaisir que je vous adresse mes meilleurs voeux de bonheur pour l'année 2011 qui commence!




                                                                              

11.01.2010

Estoril Film Festival 2010



ESTORIL FILM FESTIVAL 2010 by Laetitea

Pour sa 4e édition, le Festival de Cinema d´Estoril accueille une fois de plus de nombreuses personnalités du 7ème art. Stephen Frears, Otar Iosseliani, Elia Suleiman, Anton Corbijn, Mathieu Amalric, Vicente M. Foix, Lou Reed, Baltasar Garzón, John Malkovich, Manfred Eicher et Lawrence Weiner ne sont que quelques-uns de ceux qui composeront le relief de l´incontournable manifestation cinématographique ce mois-ci à Cascais. Constitué d’une douzaine d´oeuvres en compétition cette année, l´évènement se tiendra en effet du 05 au 14 novembre. À ne pas manquer!
- Les accréditations sont attribuées en fonction de l´activité professionnelle. Pour toute information – ciblée - détaillée concernant ce festival ou documents utiles à l´organisation de votre séjour :


(le site n'est disponible qu'en anglais ou portugais pour l'instant)




Laetitea

9.27.2010

CHABROL (1930-2010)



Vers 1992, lorsque j´étais au lycée, teintée sous le patronnage du style très naif, j´ai commencé à suivre avec acharnement les travaux filmiques - mise en corps d´une interrogation / réflexion / dénonciation / protestation - mettant en évidence les mécanismes qui mènent à « l´Ambassade Cinématographique ». Indépendamment du circuit commercial, le cinéma francophone est suffisament connu pour qu´il soit inutile d´y revenir très longuement. J´ai donc commencé par organiser les rapports possibles - théoriques et techniques - au sein d´une quelconque trame fictionnelle: Je me souviens, à l´époque très jeune (12/13 ans), la drôlerie éculée, plutôt acide, et les vaudevilles stéréotypés de la thèse - authenticité - à laquelle Chabrol est demeuré fidèle, m´ont bâti mes premiers maux de tête. En effet, en rôdant une philosophie nietschéenne à partir d´un personnage foncièrement «lyrique» de Coppola, la jubilation que procure la fiction chabrolienne permet à l´auteur de piéger son public. D'après moi, aujourd´hui, entre le balancement dialectique hitchcockien et scorsesien, s´étant amusé des aventures que les personnages vivent à leurs dépens, le spectateur est obligé d´affronter le problème moral qui découle de ces tribulations souvent meurtrières. Sa mise à l´épreuve est d´autant plus âpre que Chabrol ne facilite pas la tâche. L´auteur ne condamne pas l´attitude de ses protagonistes, au demeurant contestable, ce qui viendrait à répondre (à la place du spectateur) au questions que posent ses films. Chabrol n´était pas un moralisateur mais un moraliste (...). Il me semble que la différence essentielle est que la mise en scène de cet auteur joue avant tout sur des valeurs psychologiques et morales, longtemps contestées pour son « mauvais goût », beaucoup plus que sur une mécanique hollywoodienne proprement dite.

J´ai pleinement puisé mon inébranlable enthousiasme enfantin dans de la macédoine filmographique: Hitchcock, Welles, Scorsese, Cassavetes, Truffaut, Polanski, Coppola, Capra, Aldrich, Wilder, Renoir.. entre autres, sans oublier, bien sûr, la perfection chabrolienne.
Je suis donc tentée de faire le point, ici, en particulier pour les jeunes lecteurs, tout en apportant quelques informations inédites:

Fils de pharmacien, Claude Chabrol est né à Paris le 24 juin 1930. Pendant la guerre, il passe son enfance à Sardent, un village de la Creuse. Lá, il loue un appareil de projection. Un garage sert de local: « Le Cinéma Sardentais » est né. La paix et les études ramènent Chabrol à Paris. Après un bac C (obtenu à l´arraché), il fait des études de lettres et de droit, avant d´entrer en faculté de pharmacie, suivant ainsi le modèle paternel. Claude accomplit ses obligations militaires dans un service de santé. Libéré, il met terme à cette voie « sérieuse » de futur pharmacien, préférant fréquenter assidument les alentours des ciné-clubs, particulièrement ceux du Quartier Latin. C´est ici que ses rencontres sont déterminantes. Paul Gégauff (qui sera sont scénariste pour beaucoup de ses films) est l´une d´elles. Entouré de ses amis de la « Nouvelle Vague », le jeune homme entre aux Cahiers du cinéma (crée depuis peu) en novembre 1953, où il signe un premier article sur Chantons sous la pluie (G. Kelly, S. Donen), intitulé « Que ma joie demeure ». Chabrol rédigera également des critiques de films d´Hitchcock (qui à l´époque n´est pas encore reconnu comme un cinéaste de premier plan), Aldrich, Hawks, Mankiewicz, Walsh.. parmi beaucoup d´autres. Notre futur cinéaste crée assez tôt sa propre société de production en 1956, AJYM-Films (AJYM sont les initiales de sa première femme et de ses enfants) pour produir les courts métrages des amis, comme le Coup du Berger, de Jacque Rivette, et dont le « producteur » à écrit le scénario. Vient ensuite le Beau Serge (rebaptisé Vinho Dificil au Portugal). Sous l´acceuil chaleureux de la critique (révélatrice), succès du public, ce film est primé à Locarno en 1958. Bellamy (2009) fut le dernier film du realizateur.


Le 12 septembre de 2010, à Paris, l´illustre étincelle chabrolienne s´éteint. C´est-à-dire elle nous quitte.. elle me quitte. C´est dorénavant l´Histoire qui va rendre son verdict sur la place que l´homme occupera dans l´avenir. Je ne sais pas si c´est bien nécessaire de définir la dualité de l´homme: de monssieur Claude il ne restera forcément rien, du cinéaste Chabrol, désormais sous un jaillissement perpétuel parmi la mytomanie cinématographique protestataire, survivra assurément l´un des cinéastes - légendaires- français les plus dévoreurs de pellicule.




Laetitea


6.24.2010

Traição Fetal

Traição Fetal by Laetitea
A circunstância do meu envolvimento no seio da Prevenção do Cancro autoriza-me a uma reanálise destas questões e um renovado interesse pelas possíveis soluções, à luz do confronto da própria experiência no sector com o auspício directo de reputados médicos e sociólogos. Mediante a OMS que previu, recentemente, uma duplicação do cancro para as próximas duas décadas e o presidente do Colégio de Oncologia Médica da Ordem dos Médicos (Jorge Espírito Santo) a reforçar, há dias, a sua preocupação perante uma crise que ameaça afectar o acesso às terapêuticas - recentes - adequadas, antecipo, aqui num formato talvez mais pessoal e singelo, a abordagem de um tema cujo desenvolvimento tem sua difusão prevista para Outubro próximo, nos meios adequados como é óbvio. Tratando-se, este, de um «apanhado» simplificado destinado a determinados grupos de leitores, permitir-me-ei pronunciar-me, aqui, sem grandes detalhes quanto à esfera biológica e/ou epidemiológica.


Um pouco de história


A planta do tabaco ou «petum» é originária das Américas. Em 1492, na ilha de S. Salvador (Antilhas), foram avistados indígenas atidos ao perfume de certas ervas. Anos mais tarde (1500), os marinheiros do Pedro Álvares Cabral tinham visto naturais das terras então descobertas (Brasil) aplicar sobres as feridas uma erva, fumá-la e/ou aspirar as suas folhas secas e reduzidas a pó. Há indícios que permitem admitir que, poucos anos depois, a mesma planta era já cultivada em Lisboa nos jardins reais, embora a sua plantação em Portugal seja frequentemente atribuída a Luís de Goes (1530). Já agora, em España, a preciosa planta terá sido introduzida pela mão de Rodrigo de Jerez, companheiro de Colombo, em 1498. De forma segura se pode afirmar que a erva do tabaco era utilizada como medicamento em Lisboa, em meados do século XVI. Foi encontrada uma carta, datada de 26 de Abril de 1560, enviada por Nicot (embaixador de França na corte de D. Sebastião) ao cardeal de Lorena, onde eram fortemente gabadas as virtudes curativas da planta exótica. Os efeitos da planta depressa convenceram a rainha Catarina de Medicis e assim ficou o nome de Nicot ligado para sempre à designação botânica. Em 1565, Lonitzer a denomina de «Nicotiana», mas essa designação só é definitivamente consagrada dois séculos depois por Linneu.
Depressa as sementes são espalhadas pela Europa. A expansão do comércio marítimo encarrega-se de tabaquear o aroma natural do resto do planeta.
Hoje sabe-se que essa extraordinária divulgação não foi devida às virtudes terapêuticas - que na realidade não possuía - mas sim ao gosto e prazer que proporcionava através da sua forte acção geradora de dependência. Como qualquer outro vício danado, a tabacomania nunca negoceia com as mentes fracas dos humanos e a comercialização do vício não tardou em se transformar em negócio dos mais rendosos. Hábeis nas invenções fiscais, rapidamente os governos juntaram-se ao festim e começaram então a auferir proventos cada vez mais substanciais com impostos sacados da cartola estatal.. Até que o clínico francês Buisson dê o alarme em 1859. A partir dessa data os principais beneficiados do negócio tentaram a todo custo silenciar os ecos da maldição do consumo. Os laboratórios foram identificando os factores oncogénicos do fumo, tais como químicos de elevado peso molecular na ordem dos hidrocarbonetos: benzo-a-pireno, dibenzo-a-h-tolueno, dibenzo-a-i-pireno, etc.. Mas há muitas substâncias - mais de 1000 - tais como arsénio, cobre, crómio, acetona, alguns pesticidas também.. enfim, escusar-me-ei, continuar, o resto da "miscelânea" é de fácil dedução.
Por isso, agora sim, vamos a números: até há bem pouco tempo, trezentas mil mortes por ano nos Estados Unidos, cinquenta mil na Grã-Bretanha e cem mil no Brasil, etc. A lista é longa e os valores ultrapassaram o inimaginável tolerável.
O vício não se contenta em "ceifar" na carteira, a saúde desaparece igualmente pelo mesmo "cano". Pelo que as consequências também arrepiaram os cofres do(s) Estado(s). O reverso do brilhante negócio acarreta prejuízos que rondam os milhares de Euros por cada doente e a dimensão do orçamento estatal comprometido obrigou o executivo a pensar melhor. Foram então legisladas medidas redutivas, consciencializando os consumidores sobre os efeitos perniciosos do tabaco e, recentemente também em Portugal, alicerçadas nobres poupanças na saúde dos fumadores passivos (sob protestos dos fumadores). Já agora: num futuro próximo, soluções igualmente intransigentes são a considerar perante o fenómeno consagrado ao álcool, apesar da forte pressão exercida por parte das associações / institutos vitivinícolas.


Tabacomania feminina

Se pensa que o Tabaquistão é algo parecido com o Clube da Luz, desengane-se! Em muitos países, nas últimas décadas, elas (minhas conterrâneas de género) tornaram-se também grandes apreciadoras do canudo. Não só aumentou consideravelmente o número de consumidoras e a média de cigarros fumados, como baixou, muito nitidamente, a idade de início do hábito. Enquanto no post-guerra as mulheres começavam a fumar entre os 20 e os 30 anos, hoje adquirem o hábito sensivelmente na mesma idade dos rapazes, isto é, por volta dos 13 anos.
Consequentemente, conforme atestam indicações emitidas pela Direcção-Geral de Saúde, tem-se vindo a verificar, nas mulheres, um aumento progressivo da incidência das doenças relacionadas com o tabagismo: bronquite crónica e enfisema, enfarte do miocárdio, cancro do pulmão, etc. Esta última doença que, quarenta anos atrás era considerada quase exclusiva do sexo masculino, está actualmente a atingir, na mulher, proporções nunca anteriormente constatadas.
Não é por acaso que no «Dia Mundial sem Tabaco» tem-se vindo a reforçar o apelo numa estratégia tendencialmente direccionada para as «elas». Confrontada com a previsível perda de quase metade dos fumadores actuais, praticamente no fosso da morte prematura devido a doenças relacionadas com a rotina tabaquista, a indústria tabaqueira logra na comunidade feminina uma enorme oportunidade, sustenta a Organização Mundial de Saúde (OMS). O «Marketing de arremesso» procura nicotizar a população (feminina) jovem, que é a faixa etária onde se tem registado um maior acréscimo de consumo. O recurso à elegância, sofisticação, glamour, atribuindo-lhe o efeito "redutor de apetite" e/ou embalagens angelizadamente desenhadas fazem parte da astuciosa táctica aplicada ao tenebroso cilindro.
A situação não é exclusiva de Portugal, em Inglaterra, entre 1959 e 1973 o coeficiente de mortalidade por cancro do pulmão nos homens aumentou de 8 %, o que significa um certo abrandamento do crescimento em relação aos decénios anteriores. Ora, no mesmo período de tempo, nas mulheres, verificou-se um crescimento do coeficiente de mortalidade por essa doença, da ordem dos 50 %.
Outro exemplo: nos Estados Unidos, para o sexo feminino, os coeficientes de mortalidade por cancro do pulmão, que rondavam os 4,7 em 1950, subiram para 19,5 em 1976. Em 1978, nesse mesmo território, a doença ocupava já o segundo lugar no ranking das neoplasias mais frequentes na mulher, prevendo-se que ultrapassaria, dentre de pouco, o cancro da mama, o então líder da tabela. E, de facto, assim aconteceu: nos Estados Unidos, o cancro mais mortífero para as mulheres é já, na actualidade, o cancro do pulmão.
França na escapa à regra, segundo a epidemiologista Catherine Hill (Instituto Francês de Vigilância Sanitária), a bronquite crónica obstrutiva é hoje titular de mais de 16 mil mortes por ano. Em 10 anos, a taxa de mortalidade por essa bronquite aumentou em 21 % para homens e 78 % para mulheres.
Nesse mesmo país, em 1990, sem descriminação de géneros, mais de 50 000 óbitos foram rubricados só pela mão do tabaco e do álcool juntos. Em relação a esta famosa dupla, igualmente muito amiga dos portugueses, uma nota: alguns dos principais cancerígenos do tabaco, como o já referenciado benzo-a-i-pireno, são solúveis no álcool, o que explica a maior incidência relativa ao cancro da boca, faringe e esófago nos fumadores que, simultaneamente, são bebedores excessivos. Outros cancros como o do pâncreas, do rim e da bexiga são igualmente namoradeiros do tabaco.
A colecção de neoplasias fertilizáveis pela acção «iniciadores tumorais» do tabaco é de facto assustadora.

Afastando-me de qualquer pretensão nos estudos epidemiológicos descritivos ou analíticos, a de notar: além do tabagismo exercer, pois, no sexo feminino, as mesmas acções nocivas que se verificavam no sexo oposto, o organismo da mulher metaboliza com mais dificuldade os produtos carcinogénicos da nicotina, daí mais susceptível de desenvolver complicações. Portanto, nada de tentar imitar os rapazes para se merecer notoriedade ou, a médio prazo, essa «triste igualdade» vai repercutir-se na incidência de uma formosa neoplasia pulmonar de saia e saltos altos, conforme certificação do oncologista António Araújo (IPO). Ora é, precisamente, neste ponto que se situa a dinâmica da minha publicação de hoje.


Tabagismo e pílula

Como já vimos, fumar constitui um factor de risco considerável de desenvolvimento de doenças cardio-vasculares, nomeadamente de trombose coronária ou enfarte do miocárdio. Mas o uso de medicamentos anti-concepcionais orais pela mulher, exerce efeitos do mesmo tipo. A associação desses dois factores - uso habitual da pílula aliado ao tabagismo - aumenta os efeitos nocivos de cada um deles. Dados oficiais publicados nos Estados Unidos indicaram que o uso habitual dos anti-concepcionais orais, por si só, determina um aumento da taxa de incidência de enfartes do miocárdio, de 50 %, nas mulheres acima dos 30. Mas quando se associa ao uso da pílula, hábitos tabágicos, a taxa de enfarte sobe extraordinariamente até aos 75 %.
Investigações levadas a efeito em Inglaterra, envolvendo dezenas de milhares de mulheres, apontam no mesmo sentido, mostrando igualmente uma incidência muito mais elevada de enfartes nas mulheres que, sendo fumadoras, fazem uso dos anti-concepcionais orais.
Também a incidência de hemorragias cerebral e de trombo-embolia de outras localizações são mais frequentes nas mulheres que tomam este medicamento (incidência 6,5 vezes maior em relação às mulheres que os não tomam). Essa incidência aumenta para 22 vezes mais em mulheres fumadoras.
Há, pois, evidência inequívoca de que os anti-concepcionais orais e o tabaco têm acções sinérgicas, sendo o acréscimo de risco resultante do seu emprego simultâneo suficientemente importante para se considerar que o tabagismo é "contra indicação" para o uso da pílula. Mas mulheres a partir dos 30 anos de idade que não conseguem (...) deixar de fumar, devem abster-se de usar os anovulatórios e adoptar métodos anti-conceptionais alternativos (condignos). Sobre esta matéria, não faço comentários elementares. Se, com esta publicação e não só, viso apoiar, alertar e proteger o(a)s mais fragilizado(a)s, manter-me-ei fiel à coerência dos meus princípios morais, com ou sem leis coercivas ditadas pelas maiorias.
Retomando o "fio à meada": foram analisados os dados referentes à idade do estabelecimento da menopausa, em 57 000 mulheres, em estudos efectuados nos Estados Unidos e em vários outros países. Todos os exames indicam de forma concordante, que o uso do tabaco antecipa a idade da menopausa, verificando-se uma relação de tipo dose-resposta, isto é, quanto maior é o número de cigarros fumados diariamente, mais precocemente se estabelece a menopausa.
Admite-se que a acção dos agentes tabacais sobre o sistema nervoso possa ter repercussões sobre as secreções hormonais que regulam o período de fertilidade feminina.


Fertilidade e gravidez

Esta acção do fumo do tabaco deve ser encarada como uma das mais dramáticas, exercidas indirectamente sobre o(a)s que não fumam. O feto de mãe fumadora deve ser considerado o símbolo do «fumador passivo» - que sofre, sem qualquer hipótese de defesa (ou queixa na APAV), os efeitos prejudiciais da tabacomania, veiculados através do organismo materno.
Os recém-nascidos cujas mães não se abstém de fumar durante a gravidez apresentam uma média de peso inferior à normal. O baixo peso ao nascer constitui factor de risco de mortalidade nos primeiros tempos de vida. Diferenças de peso que variam de 150 a 280 gr são encontrados em cerca de 30 % dos recém-nascidos de mães dependentes do fumo.
A incidência de prematuridade, traduzida por recém-nascidos com peso inferior a 2,500 kg, é também mais elevada nessas mães. Outro estudo incidido sobre 200 000 partos, mostrou que, em mulheres que teimosamente continuavam a puxar pelo cigarro durante a gravidez, a incidência de prematuros foi 50 % superior. Paralelamente, as investigações mostram ainda que o menor peso ao nascer das crianças filhas de gestantes fumadoras, é um fenómeno geral, e isto independente da raça, das condições socio-económicas e/ou da distribuição geográfica.
Estudos prospectivos levados a cabo em vários países (e posteriormente confirmados por análises cuidadosas a fim de afastar eventuais erros por interferência de factores acessórios), permitem concluir que o número de abortos espontâneos entres as gestantes fumadoras é quase duplo do que é constatado nas não fumadoras. A incidência de anomalias congénitas, em especial cardiopatias, aumenta consideravelmente em sujeitos oriundos de uma gestação minada pela tabaquista.


Conclusão

Uma gravidez interrompida (mortalidade perinatal), dar à luz nado-mortos ou ainda, com maior frequência, deixar ao mundo uma descendência com poucas condições de resistência (com sequelas permanentes) são habituais, embora se desconheça ainda todos os efeitos que os numerosíssimos componentes do fumo porventura exercem no conjunto constituído pelo organismo materno, sistema útero-placentário e compleição fetal.
Apesar deste texto conter alguns detalhes embaraçosos, ocultei os mais aflitivos. A nós, mulheres, foi-nos confiado uma das mais nobres tarefas ao serviço da vida: o futuro. Ao aceitá-la, é nossa mais profunda missão honorificar cada esforço, cada sopro, dado que a base para a aliança das sucessivas gerações repousa no cumprimento de todos os valores primordiais exigidos. A dignidade do simbolismo feminino não se resume a tristes exuberâncias empunhadas de direitos, neste ponto, como, aliás, em tantos outros, exercidos com egoísmo ou ignorância. A dignidade é reguladora da liberdade!


Laetitea