Très tôt elle s'intéresse aux arts et plus particulièrement à la musique. Douée, Laetitea se découvre une passion pour le piano (instrument de prédilection). « Je sais que cela risque de me faire passer pour une prétentieuse, mais je n'y peux rien. Si je veux vraiment être honnête, je suis bien obligée d'avouer que j'était très douée. D'ailleurs j'avais seize ans quand j'ai eu mon bac. À cette époque-là, je jouais du piano, j'étais à l'aise dans les compétitions de natation sportive et grâce aux origines de mes parents, je parlais parfaitement trois langues. Depuis toute petite, mes parents voulaient que j'aie une éducation internationale. D'une manière générale, pour moi les choses avaient une signification double. Vers cinq ans j'ai commencé à suivre des cours particuliers de piano et de portugais, le mercredi, et je m'y plaisais énormément. Mon père y tenait absolument. J'était déjà très optimiste à l'époque. Plus tard, heureusement, je n'ai jamais eu ce qu'on appelle de crise d'adolescence, avec des remises en question permanentes et/ou des révoltes contre tout. Il faut dire que lorsque j'ai eu treize ans, mes parents me considéraient sérieuse, malgré l'intensité de mon esprit tout feu tout flamme. Je peux dire que j'ai toujours été très gâtée. C'est sûrement, aussi, parce que mes parents, jugeant que j'avais la tête dans les épaules, savaient qu'ils pouvaient me faire confiance. Ils m'ont beaucoup chouchoutée et sur-protégée. A seize ans, j'ai eu le droit de sortir le soir pendant le week-end. Je ne me suis donc jamais senti ni brimée ni incomprise. Il est vrai que quand on est enfant unique on y trouve des avantages bien sûr, mais les inconvénients sont à la hauteur de cette vertigineuse course de l'enfance en solitaire. Être le centre de l'attention des parents à chaque instant alourdit brutalement notre responsabilité, dans tous les sens ».
Pendant son adolescence, Laetitea pratique également la natation à haut niveau. Au Portugal, tout recommence à zéro. Néanmoins, dans cette (quasi) résurrection, contre son gré Laetitea conservera, envers et contre tout, une atmosphère mystérieuse (naturelle), dont aucune « apparence » d'explication, raisonnable ou non, ne peut vraiment rendre compte. Dans le début des années 2000, fraîchement arrivée au Portugal, en attendant d'obtenir la reconnaissance académique - par l'équivalence de diplômes français (processus jadis indéniablement nouveau, dont la complexité demandera plusieurs mois) - pour poursuivre ses études dans ce pays, malgré ses tenues vestimentaires plutôt excentriques sans jamais suivre la mode, elle entame sa carrière professionnelle comme mannequin chez Porfirios. Il faudrait aussi parler de ses choix esthétiques, précisément de cette allure sombre et contrastée qui trouble plus encore un mystère déjà onirique. Sur sa lancée, elle apparaît dans des spots (et affichages) publicitaires pour une marque de bière, la plus consommée au Portugal. L'expérience lui a plus. Deux ans plus tard elle récidive pour la même marque, mais cette fois-ci sa créativité - brillamment témoignée depuis sa jeunesse - est aussi mise à l'épreuve pour la première fois, sur le plan professionnel. Les futures épreuves de Laetitea seront-elles destinées à lui faire comprendre (entre autres choses) que cette source, c'est-à-dire « talent », ne peut être évincé(e) d'aucunes de ses spécialités, quelles qu'elles soient, au sein de l'audiovisuel. Aujourd'hui parfaitement huilée, cette avidité publicitaire s'explique aisément par l'excellence redoublée, d'une impressionnante élasticité, vis-à-vis de la création artistique. Peu de temps après, elle figure aussi dans quelques vidéo-clips, avant d'abandonner les apparitions dans ces domaines. « C'est vrai que de temps en temps, aujourd'hui encore, on me propose de monter sur les planches bien entendu, mais dans un environnement qui ne m'intéresse pas. Refusant de tomber dans la paranoïa du vedettisme, grâce à ma grande force de caractère, j'essaie de rester maîtresse de moi-même; de ne pas oublier l'essentiel ! Me cloîtrée personnellement, sous une tâche quelconque, devant la caméra ne m'enchante pas. De plus, attirer l'attention n'est pas mon genre de jeu. J'ai une pudeur qui me retient. Je n'aime pas me dévoiler. De toute façon, quand on mesure 1.80 m (sans talons) on passe rarement inaperçue et, même si dans la rue les réactions sont plutôt élogieuses, le fait d'être - inévitablement - la proie des regards me laisse mal à l'aise. Bien entendu, ça fait toujours très plaisir de savoir que des gens vous admirent, mais quand les regards sont insupportablement insistants, implicitement, à l'intérieur de moi, je bous littéralement. Parfois, il arrive que j'aie envie d'oublier un instant l'esclavage du raisonnable et là, dégantée, je peux (provisoirement) tâtonner ma naïveté ou mes faiblesses et avoir droit à l'erreur. Par exemple, je ferme toujours les rideaux avant de me laissée aller ou m'effondrée. Par ailleurs, le piège de la célébrité peut emprisonner mes chances d'avoir une vie normale et je déteste sérieusement cette idée-là. Je suis très en dehors. Non, mimer mon existence (innocentée) sous un "bruitage" artificiel, présomptueux et hypocrite ne m'intéresse assurément pas ! ».
Parallèlement, ne se destinant pourtant pas à une carrière d'artiste, en 2012 elle se met à écrire et à composer. C'est en tant que chanteuse (et musicienne) qu'elle enregistre son premier vrai projet musical, sous le titre Supersistible. « Il s'agit là d'un rôle tout à fait secondaire ! Je me consacrerais volontiers à la musique de manière plus sérieuse, mais à condition que le "business plan" n'interfère pas avec mes activités principales. Sans prétention, cette vocation, pour moi c'est à peine une urgence de communication parce que je crois que, de nos jours, la musique est devenue ce qu'était la littérature au début du siècle passé ou le cinéma et l'image dans les années 40. S'exprimer à travers la musique, le théâtre, le cinéma ou toute autre forme d'art, c'est pratiquement la même chose; l'important, c'est d'éveiller l'émotion des gens et c'est vraiment ce que je préfère faire. La musique c'est une nécessité d'expression qui correspond à mon langage culturel, et qui donne des réponses très rapides compte-tenue de la consommation. D'autant que, comme le cinéma ou même la publicité, la chanson est une façon d'écrire des petites histoires. C'est une approche au cinéma que j'adore. C'est assez curieux, je m'en suis rendue compte en septembre 2012, pendant une présentation à Hayange, anéantie par l'épreuve, j'ai une curiosité insatiable face à la musique ! J'aime que les gens voient des couleurs, des images, des formes, en l'écoutant ». Grâce à une orchestration plus riche, elle s'entoure, également pour cet album, de quelques musiciens français et portugais d'un univers différent. L'album, qui est très bien accueilli par le public, est suivi d'une mini tournée cette année-là, en septembre. Toutefois, depuis quelques années, elle s'est tournée vers le rock metal, flirtant avec la musique électronique, hors du circuit commercial. « Mon premier album, je l'ai appelé Supersistible tout simplement. Je me suis beaucoup investie dans ce "disque". On y trouve des nouveaux titres, dont Popelicot entre autres. En résumé, ma musique c'est un peu l'alternance agressive (parfois aigre-douce) concoctant l'espoir et le désespoir. C'est tout d'abord l'innocence... et puis au fil du temps c'est la contradiction, l'ennui, la tristesse et la gaieté, l'au-delà, l'insouciance et une espèce de conscience terrible. Effectivement, dans la musique comme dans le reste, j'ai toujours voulu justement saisir le moment où ça bascule. Au fond, c'est moi, pas forcément autobiographique, mais c'est profondément moi ! ».
“Je suis assez ambitieuse. Même si parfois je trouve que le rythme est trop soutenu, je fonctionne au plaisir. C'est pour ça que j'ai choisi ce métier. Je suis quelqu'un de très vif. J'ai beaucoup de tempérament. À vrai dire, j'ai toujours été un peu fugueuse, depuis mon jeune âge. Mon honnêteté peut paraître plus ou moins intrigante, mais ma personnalité se définit mieux par la négative, puisqu'elle réside dans le non-voulu, le non-factice, le non-fabriqué et le non-laborieux. Ensuite, elle est, plus positivement, associée à l'imprévu, l'inexplicable et au fugitif.
Première règle : en troublant systématiquement la vie, sans détour fictionnel, à tort ou à raison, je ne choisis jamais le plus court chemin ! C'est là un de mes premiers principes. Je n'ose souffrir du manque de distance.
Deuxième règle : je me méfie de toute certitude. Les certitudes sont rarement inattaquables, encore moins définitives. Le monde est composé d'une multitude de vérités, souvent contradictoires.
Bref, mon entourage se perd en conjectures sur ma personnalité, mystérieuse peut-être, impénétrable sûrement, mais qu'il convoite, déteste, ou aime à la folie. Je n'y peux rien, je ne suis qu'assez bizarrement moi-même !
Laetitea
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Suggestions
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