Ici debute la série d´images (…) du cancer que je souhaite poursuivre aussi sur ces réseaux (Internet). Néanmoins, une remarque concernant ce compte, pour le moment du moins, assembler ici tous les fragments en une construction cohérente est impossible alors qu´il y manque tant de pièces essentielles.
Enfin, l´accroissement d´efficacité de la lutte contre le cancer doit maintenant passer par la compréhension du phénomène. Les clés du passage de la cellule à la tumeur, au niveau du tissu néoplasique sur molécules synthétisées qui déclenche la transformation cancéreuse, puis à la maladie et à la fatalité de son évolution (naturelle) nous sont trop inconnues. On observe, on constate, on décrit, certe, mais on ne comprend toujours pas la «carte d´identité de cette maladie». Les interrogations sur ce langage codé pourssuivent. Autre exemple: “ la cause inconnue qui a entraîné une diminution des cancers de l´estomac est peut-être la même qui est responsable de l´augmentation des cancers du côlon ” selon l´Institut d´Oncologie Portugais (IPO).
Si tous les processus tumoraux étaient causés par des virus, l´histoire de l´oncogenèse serait assez simple. Mais à part quelques exceptions, dont le promoteur viral attribué à des hématosarcomes (lymphomes de Burkitt, etc) ou tout autres indispensables à la mise en route de la cancérisation primitive du foie, col utérin, etc.., les cancers surviennent dans l´espèce humaine sans l´intervention de virus. On connaît deux ordres de facteurs qui favorisent la genèse de cancer: les radiations, depuis le début du siècle dernier avec l´éclosion de cette maladie chez les premiers radiologues, et certains produits chimiques, depuis l´observation du cancer du scrotum des ramoneurs par Percival Pott en 1775.
La maladie cancéreuse est un concept général qui englobe tous les cas et symbolise l´unité fondamentale du Cancer. Les (nouvelles) mesures de prévention, reposantes sur la grande diversité des tumeurs qui diffèrent par leur localisation, leurs histologie, leur évolution, pronostic et traitement à un stade précoce. Il s´imposait de mettre de l´ordre dans ce «fouillis» faussement anodin. Après le passage de la maladie cancéreuse à la collection ardonnée de cancer, la démarche, logique selon moi, voudrait que chacun d´eux soit abordé séparément sous la nomenclature antomique et histologique codée de l´OMS, dont le vaste chapitre consacré à l´oncologie (CIM-O). La classification TNM (destinée à l´usage pragmatique quotidien en clinique) n´est plus discutable. Enfin il y faudrait une bibliotèque entière en ouvrages spécialisés.
Tout compte fait, PRÉVENIR est à l´ordre du jour. L´efficacité des thérapeutiques anticancéreuses est le résultat d´une «lutte contre la montre» entre le diagnostic et la maladie. Cliniquement parlant, paradoxalmente, ce dépistage (prématuré) des cancers, à leur tout début, présentant des difficultés qui en rendent l´application très limitée. On attache de plus en plus d´intérêt à une catégorie de lésions qui, sans être malignes (…) par elles mêmes, peuvent faire le «lit du cancer». Par ailleurs, quels que soient le siège, l´aspect et la nature de la lésion d´origine, bien que ces cancer in situ soit des lésion (hiperplasie, métaplasie, etc..) ambiguës qui embarrassent les cancérologues, comme dans un monde magique de dessins animés sans réalité sensible, les (dé)marches portugaises (Maratona BTT; Corridas EDP; etc..) ne suffissent plus! Cette situation en est le centre de toutes études cancérologiques (préventives) et mérite une action éducatrice attentive efficace en cohabitation des comportements - rebelles - humains. La plupart de ceux-ci, comparables à l´impasse HIV, piétinent obligatoirement sur la faille de raisonnement (disciplinaire) sans une (la) véritable «révolution culturelle»..
En attendant on ne peut se fonder que sur l´observation des groupes humains caractérisés ou sur la multiciplité des hipothèses. Les rôles du tabac, de l´alcool, de l´hépatite virale, du virus de Epstein-Barr (mononucléose infectieuse) et Sida sont solidement établis, oui, mais n´ont pas, sauf pour la vaccination contre le virus de l´hépatite ou l´épidémiologie récente (H1N1), abouti à des mesures de prévention efficaces. Sur ce point, tout le monde a son mot à dire! Cancérologues, bien entendu, mais aussi chirurgiens, radiologistes, biologistes, statisticiens, sociologues, voire juristes et moralistes. Certains médias s´accommodent en respectant la «consigne du silence» de l´hypocrisie, malgré les efforts du monde médical. Les futures recherches sur cette prévention semblent plutôt devoir porter sur un enchaînement constructif des facteurs de conduite alimentaire. Sans suivre le détour de la souplesse, ni même aproximative, sur l´alcool et le tabac des dernières décennies, l´avenir de la «prévention honnête» (au Portugal) passe avant tout par l´élimination sérieuse des obstacles liés à des questions de profits particuliers et étatiques «pourvoyeurs de mort». Sommairement, aujourd´hui on ne peut se contenter de romans et de films, fussent-ils de qualité, de récits autobiographiques, fussent-ils sincères et attachants, et d´émissions de télévision où les séquences arides sont entrecoupées de chansons. Le cancer est un sujet grave qui mérite une information sérieuse. Pour les médias, plus de doutes! le dernier pas à franchir pour que ce mystère soit entièrement éclaireci est donc de passer à l´échelon supérieur!